Le salon, qualifié selon Michel Dominichini-Ramiaramanana,  l’un des principaux initiateurs, être unique en son genre dans cette région de l’Océan Indien, est à  sa 17ème édition. Il s’étoffe et se bonifie autant au fil des ans, notamment avec l’apport des Biennales des arts en son sein.

Pour l’édition 2015, le salon de l’Habitat roule pour la préservation de l’environnement. Une réalité qui rime également avec la protection du cachet traditionnel de la ville d’Antananarivo. La capitale qui perd peu à peu cette originalité si l’on n’y prend pas garde, souligne Michel Dominichini. De concert avec les 10 artistes de la Biennale et l’Ordre des architectes, il milite ainsi pour la préservation des maisons à l’ancienne de la Ville des mille.

Pour ce faire, interventions et  expositions des 4 journées de l’événement ont trait à cet objectif. D’ores et déjà, l’intégration de la capitale dans la liste du patrimoine de l’Unesco est envisagée, renchérit-il.

Solo R.