L’Itbm et Tfo ont signé hier la convention de partenariat pour la promotion de l’exportation vers la Canada. Les secteurs concernés sont l’agrobusiness, l’artisanat, l’huile essentielle, les épices comme le girofle. Ces secteurs sont jugés comme étant porteur pour Madagascar. Tfo Canada soutient les activités commerciales de plus de 1 500 exportateurs des pays en développement, 1 200 organismes de soutien au commerce et plus de 1 600 importateurs canadiens.

Même si les relations bilatérales entre Madagascar et Canada demeurent relativement modestes, les liens commerciaux s’accroissent sensiblement. Le plan d’action sur les marchés mondiaux du Canada pour 2013 désigne Madagascar comme un « marché émergent qui offre des débouchés particuliers aux entreprises canadiennes ». En 2014, le commerce bilatéral des marchandises entre le Canada et Madagascar s’est élevé à 117,3 M$ – soit 14,4 M$ en exportations canadiennes et 92,9 M$ en importations malgaches.

Les principales exportations canadiennes vers Madagascar sont des appareils nucléaires, des articles textiles divers, de matériels et de la machinerie électriques, et des pois secs. Les principales importations malgaches au Canada sont de minerai de titane, des épices, des gousses de vanille, des poissons séchés (autres que la morue), de café, et des vêtements tissés.

Il y a d’importants investissements canadiens dans le secteur minier à Madagascar. Le projet de coentreprise d’Ambatovy (dans lequel Sherritt International, une entreprise basée à Toronto, détient 45%) est le plus grand investissement au pays. La valeur de l’investissement est supérieure à 9 milliards de dollars. L’île offre également des débouchés intéressants pour les investisseurs canadiens dans plusieurs secteurs, dont le secteur pétrolier et gazier, l’industrie légère et les Tic.

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