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Dimanche 21 Décembre 2025

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Sécurité des aéroports – La CSPI-M réhabilitée par la Justice !

En un tour de passe-passe et bien sûr soutenue par des mains politiques, la société Samada a accaparé la gestion de la sécurité des aéroports de Madagascar et ce, aux dépens de la société Cspi-M qui a obtenu la concession faisant suite à un appel d’offres. Actuellement, le  Tribunal, ayant constaté la concurrence déloyale, a tranché et ordonné la fermeture de la société Samada. Et la Cour d’appel a confirmé avec un exécutoire sur minute.

Rappelons-nous d’abord de cette affaire d’escroquerie. Un appel d’offres international a été lancé sur la gestion de la sécurité des aéroports de Madagascar et c’est à la Compagnie de la sécurité privée et industrielle – Madagascar (Cspi-M) qu’on l’a confiée. Les actionnaires initiaux de cette société étaient le Cspi-France, l’Adr Solutions, Jean Joël Ansart et Raphael Albaladejo. Evidemment, les exigences élevées dans ce domaine spécifique réclament des partenaires solides d’où l’arrivée de la société Durban International Traders Ltd – représentée par un mauricien – qui, grâce à ses capitaux, le Cspi-M a pu importer du matériel de sécurité aéroportuaire performant. La brouille entre les actionnaires a débuté quand la société Durban International Traders Ltd a exigé de Jean Joël Ansart et Raphael Albaladejo des comptes pour leur gestion plus que calamiteuse de Cspi-Madagascar. Avec des mains politiques, plus précisément des proches du pouvoir, la concession portant sur la sécurité des aéroports tombent entre les mains de deux personnes citées supra qui s’étaient associées avec d’autres partenaires pour créer la société Samada. Pire, tous les matériels ainsi que le personnel et les locaux ont été récupérés par cette dernière société.

Chancelleries
Portée en justice par l’associé mauricien, l’affaire  a été tranchée en faveur de la Cspi-M et la fermeture de la société Samada a été ordonnée. Puis, la demande de suspension d’exécution de cette dernière a été rejetée par la Cour d’appel d’Antananarivo. La Justice exige ainsi la restitution immédiate des immobilisations corporelles et incorporelles des matériels illicitement transférés au profit de la société Samada mais aussi la restitution du personnel débauché.
Mais aux dernières nouvelles, des intervenants politiques, notamment ceux qui évoluent au sein de la plus haute sphère de l’Etat, tentent de faire obstacle à l’exécution provisoire, et ce, au mépris de l’autorité de la chose jugée. Par contre, cette affaire est suivie de près par de très nombreuses chancelleries et on sait que si les décisions de la Justice ne sont toujours pas respectées, aucun investisseur – mais aussi bailleurs de fonds – ne se hasardera à investir sous ce régime.

J.L.R

 

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