Madagascar fait partie de l’ITIE (ou Initiative de transparence pour les industries extractives) depuis 2008. Temporairement suspendue du processus, entre 2011 et 2013, la Grande île ne désespère pas de décrocher le titre de pays conforme à l’EITI (ou Extractive Industries Transparency Initiative) d’ici décembre 2016.

C’est dans ce cadre que la presse nationale, faisant partie intégrante de la Société Civile qui est une cheville ouvrière de L’EITI, est sollicitée par le Comité national EITI afin de rafraîchir ses connaissances en la matière. Rapport EITI, registre des licences et permis, rapport de réconciliation, titres miniers, informations géoscientifiques, frais d’administration minière, redevances et ristournes, etc. sont à passer en revue sur deux journées bloquées.

Avec l’assistance d’organismes d’envergure nationale, telle la Chambre des Mines, l’accessibilité aux informations ainsi que le formatage de ces dernières pour être mieux compréhensible et accessible au plus large public est au menu d’une cinquantaine de participants. Dans la mesure où les données fournies à travers les rapports annuels du Comité national doivent coïncider sinon illustrer la traçabilité des revenus générés par l’industrie minière  dans la production nationale.

Citons, à titre d’exemple, même si Madagascar est encore loin d’être un pays minier, que le secteur extractif emploie d’ores et déjà 0,9% des cotisants à la CNaPs dès 2012 pour une part de 43% dans les IDE en 2013. S’y ajoutent, la même année, les dépenses sociales à hauteur de 9,83 milliards d’Ar de la part de 5 sociétés.

Solo R.