Le parti politique HVM crie déjà victoire sur le nombre de nouveaux maires élus après les élections communales du vendredi 13 novembre. En utilisant la chaîne nationale comme canal de communication par excellence, le parti d’Etat a déjà précisé qu’il a gagné. C’est une opportunité de placer des dizaines de grands électeurs supplémentaires qui vont renforcer la liste des maires et conseillers destinés à élire les candidats Hvm. Le déroulement de ces élections du 31 juillet et du 13 novembre donne déjà un aperçu de celui des prochaines sénatoriales.  La société civile prévient déjà que ces élections de sénateurs organisées à la hâte risquent de provoquer une tension politique dans le pays.

Le Mapar, comme grand perdant

Le grand perdant de ces élections réorganisées reste le Mapar qui serait victime de coups bas électoraux. L’annulation de l’élection dans une commune à Sakaraha en témoigne. Le Mapar a largement battu mais le candidat Hvm est devenu maire à cause de la décision du Conseil d’Etat. Le parti d’Andry Rajoelina a également été déçu dans la commune Alarobia Ambatomanga où Joséphine, l’épouse du député-artiste Rossy a obtenu la deuxième place alors qu’elle était la favorite durant le premier tour de l’élection. Des maires Mapar déjà élus sont actuellement victimes de sabotages de la part de certains groupements d’individus pro-Hvm. Le fait le plus flagrant concerne celui de la ville de Toamasina où certains agents de la municipalité font tout pour détrôner le maire fraîchement élu. A part le Mapar, des maires Tim se plaignent également de l’agissement de certains hauts responsables de l’Etat dans les collectivités territoriales décentralisées.

Dominique Val