Chaque année, toute l’Afrique célèbre la journée de l’industrialisation de l’Afrique le 20 novembre. C’est aussi une occasion pour nos industriels de partager aux dirigeants du pays les blocages sur le développement industriel. « Le dialogue public-privé est déjà une grande étape pour le développement de l’industrie, cependant, nous demandons à ce que des mesures d’accompagnement plus concrètes soient mises en place. Je ne cite que l’exemple de l’énergie. L’on ne peut pas avoir un développement industriel sans l’énergie. L’Etat doit se pencher sur le problème. Madagascar oil dispose des stocks pour 6 mois de consommation de la Jirama. Ce fuel lourd n’attend que la décision du pouvoir public », a annoncé hier Freddy Rajaonera, Président du Syndicat des industries de Madagascar. « Les industries, si l’on ne parle que le syndicat des industries de Madagascar est un grand contribuable pour l’Etat avec 25% des recettes fiscales de l’Etat et participe activement à la croissance économique du pays avec 15% du PIB. Le Sim compte 90 membres et emploie plus de 50 000 personnes », rajoute Freddy Rajaonera.

Par ailleurs, le Président du Sim insiste sur la protection des industries à Madagascar. « Certaines de nos îles sœurs utilisent des barrières tarifaires et/ou non tarifaires pour protéger leurs industries. Pourquoi pas Madagascar ? Sans cela le marché intérieur sera envahi par les produits importés », demande le Président du Sim qui n’a pas oublié le Fes ou Fondation Friedrich-Ebert Stiftung et le Ministère de l’industrie dans l’élaboration du code de l’industrie.

Le draft du projet de loi pour le développement de l’industrie a été présenté hier. « Nous souhaitons à ce que ces lois ne resteront pas des lettres mortes mais qu’il y aurait des applications, des diverses mesures d’accompagnement », conclut Freddy Rajaonera.

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