Les attitudes des diplomates, envers le bras de fer entre le régime en place et la Commune urbaine d’Antananarivo, deviennent de plus en plus incompréhensibles pour les simples citoyens. Depuis la prise de pouvoir de Lalao Ravalomanana, à la tête de l’hôtel de ville à Analakely, la valse des diplomates reste son unique résultat positif. Les Etats-Unis, la France, l’Union européenne, la Chine, l’Afrique du Sud,…tous les puissants partenaires étrangers promettent d’épauler le maire Tim dans sa mission pour le développement de la ville. Une implication à la fois diplomatique et politique qui met indirectement en garde l’Etat central à ne pas faire de faux-pas contre la municipalité. En effet, les dirigeants ne pourront rien faire pour empêcher des projets de développement de la municipalité en collaboration avec ces considérés comme étant des partenaires financiers incontournables et irréductibles du pays.
La situation semble expliquer que Lalao Ravalomanana bénéficie de l’appui de la communauté internationale.  C’est pour cette raison que son mari est ses avocats ne reculent devant rien pour provoquer le régime dont un banal litige foncier. Ce n’est pas par hasard si la  municipalité a refusé d’ouvrir le parvis de l’hôtel de ville, qui est surtout l’avenue de l’indépendance et la place du 13 mai, aux partisans de la lutte pour la récupération des îles éparses. C’est déjà un clin d’œil du maire qui veut prouver qu’elle est prête à collaborer avec les Français. Même cas pour les Américains dont le drapeau avait droit à s’ériger dans l’enceinte du bureau de la Commune urbaine d’Antananarivo à Analakely. Mais pour ce qui est du bien-être de la population, Lalao Ravalomanana semble s’en f… royalement.

Dominique Val