La majorité des établissements d’enseignement privé refusent de payer les impôts qu’ils devraient verser à la caisse de l’Etat. Une attitude hors-la-loi de leur part puisque tout le monde, même les pauvres cultivateurs d’orges à Betafo Antsirabe, versent les 5% de tous leurs revenus. Les propriétaires d’écoles privées doivent donc se soumettre à la loi des finances pour prouver leur vocation d’éducateur. Tout le monde sait que  ces établissements gagnent énormément par rapport à ce qu’ils offrent aux enseignants. La plupart de ces derniers ne jouissent même pas de leur droit sur la protection sociale, puisque les employeurs ne payent pas les cotisations à la Cnaps. Et cette dernière a déjà crié au scandale face à cette situation. D’autre part, les écolages au sein de ces écoles privées sont largement plus chers par rapport à ceux des écoles de bonne réputation de confessions religieuses. Pourtant, la qualité des enseignements restent très différente. En plus, ces établissements qui refusent de payer l’impôt à l’Etat sont très connus pour leur pratique machiavélique qui consistent confisquer et à ne pas délivrer les convocations d’examen officiel de ceux qui n’arrivent pas à honorer à temps les écolages.

Bref, l’Etat ne doit en aucun cas se plier aux caprices égoïstes de ces pseudo-éducateurs qui ne pensent qu’à leurs caisses et jamais à l’intérêt public.

Dominique Val