A deux semaines de la fête de la nativité, beaucoup se précipitent pour choisir le lieu où faire la fête et consultent les menus si certains souhaitent organiser des réunions de famille. La situation est totalement différente pour les étudiants malgaches en Chine qui se trouvent donc à des milliers de kilomètres de leur foyer. Nombre d’entre eux auront du mal à trouver de quoi manger tandis que d’autres sont privés de visa et ne peuvent sortir nulle part. Au pays, leurs parents se font un sang d’encre mais ces cas intéressent peu les responsables étatiques. « Nos enfants n’ont pas perçu de bourses depuis 40 mois. Certains sont expulsés de leur université si  d’autres se font confisquer leur passeport. Depuis plus de trois ans, nous nous sommes débrouillés pour subvenir à leurs besoins bien que l’Etat ait promis de les prendre en charge. Nous sommes actuellement surendettés et nous ne savons plus quoi faire. Nos enfants ont été choisis parmi tant d’autres parce qu’ils ont eu de bonnes notes, aujourd’hui ils arrivent à peine à se concentrer sur leurs études face à tant de problèmes auxquels ils sont confrontés », déplore un parent. Du côté du ministère de l’Enseignement supérieur et des recherches scientifiques, aucune mesure n’a été encore prise. Selon l’association des parents, l’ambassade de Madagascar en Chine a déjà reçu un avis de paiement mais la somme mentionnée n’est pas disponible. Pour les représentants de Chine à Madagascar, il n’est plus question de négocier auprès des universités ou du gouvernement Chinois puisque la situation est trop honteuse.

Ralambomamy