« Depuis le début de cette troisième campagne de lutte antiacridienne, le 26 août 2015, et jusqu’au 30 novembre 2015, des populations acridiennes ont été maîtrisées sur une superficie totale de 5 853 ha (dont 61,1 % par voie aérienne), soit : 2 995 ha par des traitements en barrières (contre des groupes larvaires) et 2 858 ha par des traitements en couverture totale (contre des populations groupées de larves âgées et d’ailés) », d’après la Fao. Durant la troisième décade de novembre 2015, les pluies se poursuivaient sur l’ensemble du territoire malgache et le tapis végétal reverdissait. Globalement, les conditions éco-météorologiques étaient favorables au développement des acridiens.

Du 21 au 30 novembre, des populations larvaires groupées ont été repérées dans la zone de Belobaka (Aire d’invasion) ainsi que sur le plateau de l’Horombe et dans la plaine du Zomandao (Aire grégarigène). Dans l’Aire d’invasion, les taches de larves, au comportement grégaire, étaient de presque tous les stades (L2 à L5), parfois mélangées à des jeunes ailés ; elles ont toutes été traitées. Celles présentes dans l’Aire grégarigène, composées des jeunes larves (L1 à L3), sont en cours de délimitation (éclosions toujours en cours) puis seront traitées. Dans les autres régions de l’Aire grégarigène, des populations ailées diffuses mixtes du Criquet migrateur malgache et du Criquet nomade, en densité faible à moyenne selon les stations, ont été localisées. Les populations du Criquet migrateur malgache étaient en phase solitaire.

Sur le terrain, le dispositif était constitué d’une base aérienne dotée d’un hélicoptère, de deux équipes terrestres dites mixtes (de prospection et de lutte), d’une équipe de suivi sanitaire et environnemental et d’une équipe de gestion des pesticides.

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