Madagascar est un pays insulaire particulièrement vulnérable aux évènements climatiques extrêmes tels que les cyclones, les inondations et les sécheresses. Ces évènements, dont l’ampleur et les impacts s’amplifient, se font directement ressentir dans la vie quotidienne des couches les plus vulnérables. Conséquences : impacts énormes, avec plus de 600 000 sinistrés climatiques par an, dont plus de 200 000, victimes d’inondations, plus de 300 000 de sécheresses, et plus 100 000 personnes affectées par des cas de malnutrition.

Mieux préparer, c’est partiellement éviter les pertes et préjudices irréversibles engendrés par les conséquences du changement climatique. A cet effet, le Gouvernement français a lancé depuis le début de cette année une initiative ayant pour but de mettre en place et de renforcer les systèmes d’alertes précoce, le « Climate Risk Early Warning System » (Crews). Soutenu par le G7, Crews fixe comme objectif de promouvoir la création d’un fonds fiduciaire, hébergé par la Banque Mondiale, avec pour objectif la mobilisation de 100 millions de dollars sur la période 2016-2020. Ce fonds fiduciaire permettra de canaliser les contributions reçues vers les programmes et actions pertinents soutenus par les trois organisations partenaires en étroite collaboration avec l’ensemble des coopérations bilatérales existantes ainsi que les autres institutions internationales susceptibles de participer à la réalisation de ces objectifs. Crews agit à travers la promotion de partenariats techniques et scientifiques, le partage d’information et le renforcement de la coordination sur les programmes bilatéraux spécifiques et leur mise en cohérence avec les objectifs de l’initiative Crews.

Madagascar fait partie des premiers bénéficiaires de Crews. Le Ministre de l’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts, M. Ralava Beboarimisa, en tant qu’interlocuteur du Gouvernement malgache dans le cadre de l’instauration de ce mécanisme, a participé à la cérémonie de lancement organisé par le Gouvernement français, le 1er décembre, à l’Institut Océanographique de Paris.

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