L’octroie de facilité de crédit rapide du fonds monétaire international est sous conditionné par l’application des mesures strictes pour les finances publiques. Cette institution de Bretton Woods estime que les recettes fiscales de la Grande île sont trop faibles.  Ainsi, le gouvernement a accepté de mettre en place des nouvelles mesures visant à stabiliser les recettes fiscales en 2015 et à obtenir une légère hausse en 2016. « S’appuyant sur les recommandations formulées dans le cadre de l’assistance technique, les mesures administratives qui doivent être instaurées en 2015 visent en priorité à renforcer encore les procédures de contrôle aux douanes (avec, par exemple, la mise en place d’équipes d’audit à distance chargées de la vérification ex post des opérations suspectes, recouvrer les arriérés d’impôts et limiter l’utilisation abusive des règles d’exemption. Les projets de révisions du budget 2015 et le projet de loi de finances pour 2016 introduisent plusieurs initiatives en matière de politique fiscale : augmentation des droits d’accise sur les boissons, introduction d’une taxe touristique à l’arrivée de 25 dollars par visiteur,  plafonnement des ventes locales des entreprises en zone franche et assujettissement de ces dernières aux déclarations en douane et aux droits et taxes » note le fonds monétaire international.  Avec la mise en place de ces mesures, le budget vise une hausse du recouvrement des recettes de ½ % du Pib en 2016. Les administrations douanière et fiscale élaborent aussi des plans à moyen terme pour poursuivre leur modernisation. En outre, le cadre institutionnel des activités minières et pétrolières et leur imposition seront réexaminés d’ici fin 2015, afin de garantir une juste contribution fiscale de ce secteur à long terme. Mais le secteur privé est contre la mise en place des droits d’accise sur les boissons. « Le gouvernement a mal choisi en indiquant les boissons. Il pourra taxer d’autres produits et non pas les boissons » s’indigne un membre du secteur privé qui rajoute «  le droit d’accise ne doit concerner que les produits de luxe.  Les jus de fruit fabriqué par les industries ou fait maison n’ont rien de luxe. Avec l’abondance des fruits à Madagascar, l’Etat doit même mettre en place des mesures incitatives pour la transformation de ces produits. En taxant les boissons, le gouvernement freine la consommation des jus de fruit»

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