« Le Diagnostic Systématique du Pays (Scd) pour Madagascar présenté au Conseil d’Administration de la Banque mondiale en août 2015 a souligné l’importance d’élargir l’espace budgétaire comme condition préalable de sorte que le gouvernement ait les moyens de faire des investissements publics et de mettre en œuvre des politiques telles que les stratégies nationales en matière de protection sociale et de couverture de santé universelle », explique hier Coralie Gevers, Représentant résident de la Banque mondiale à Madagascar.

Elle se réfère ainsi à l’octroi d’un crédit de 55 millions de dollars au bénéfice de la Grande île en vue d’un appui budgétaire destiné à la résilience. L’objectif est de soutenir le ministère des Finances et du Budget « dans ses efforts vers l’efficience et l’efficacité de la gestion des finances publiques comme un moyen d’aider le pays à se reprendre en main ».

En écho, Gervais Rakotoarimanana, ministre des Fiances et du Budget de s’appesantir sur les besoins financiers pressants du pays. Il s’appuie, dans sa démonstration, sur les difficultés rencontrées, se posant comme des limites, par le peuple et les contraintes globales et le niveau de gouvernance du pays.

« Nous avons une forte volonté de relever les défis afin de renforcer la performance des administrations fiscales et douanières et améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics », déclare-t-il afin d’étayer sa thèse. Concluant que « Notre objectif est d’optimiser l’allocation des ressources aux secteurs qui ont un impact tangible sur la population tels que l’éducation, la santé et les infrastructures ».

Solo R.