Le Japon veut investir beaucoup pour le développement des deux plus grandes villes de Madagascar, à savoir Antananarivo et Toamasina. L’annonce de ce projet a fait l’effet d’une bombe au sein des dirigeants composés en quasi-totalité par des barons du parti Hvm. Depuis son installation au pouvoir, ce régime a tout fait pour dénigrer la capitale et la ville du grand port. Cette méprise s’aggrave  après les résultats des élections municipales qui ont donné la victoire aux Tim et Mapar, les pires ennemis du Hvm. Jusqu’à maintenant, le maire de Toamasina subit les impacts manifestes des manœuvres des pro-régimes, pour le destituer, alors qu’il a largement gagné pendant l’élection démocratique. La population craint qu’une juridiction prenne la décision de destituer ce maire élu sous la couleur Mapar.

Pourtant, ce sabotage risque d’être « désamorcé » puisque le Japon est prêt à aider Toamasina. Une position qui veut dire logiquement que cette puissance mondiale soutiendrait l’élu local. Même cas pour Antananarivo dont la population n’a  aucun penchant pour le régime Hvm.

Durant toutes les élections, – présidentielles, députés, parlementaires, et communales-, l’équipe de Hery Rajaonarimampianina n’a jamais gagné dans la capitale. Pire, les deux présidents de la délégation spéciale de la Commune urbaine d’Antananarivo, désignés par le chef de l’Etat, n’étaient pas en mesure de redorer l’image du Hvm aux yeux de la population tananarivienne.

Avec l’intention du Japon d’aider la Cua à se développer, le régime va perdre gros puisque les dirigeants au sein de la municipalité n’ont jamais caché leur intention de reconquérir le poste de chef de l’Etat. Déjà en mal de financement et incapable de réaliser ses promesses, le maire de la CUA pourra profiter de cette intervention japonaise pour remonter sa cote auprès de la population.

Dominique Val