Pour sauver les Universités : notre solution pérenne est incontournable
Ces derniers mois le long bras de fer entre le ministère de tutelle et le syndicat des enseignants des centres universitaires du pays semble accuser une certaine accalmie. Calme avant la tempête ou solution définitive trouvée, le Pr Randrianarivony Edmond dudit syndicat semble dubitatif et apporte son éclairage. Retour sur une affaire qui n’est pas prêt de trouver solution au regard des positions adoptées par chacune des parties en belligérance.
« Une signature de convention a eu lieu entre la ministre et le président national du Seces concernant le décret 2009-1214 (relatif aux indemnités de risques, de sujétion, de logement, de transport), soutient le Gouvernement, via le ministère de tutelle, à travers un communiqué datant de septembre dernier. Et que les rencontres entre les présidents de section du Seces ont été achevées avec la promesse de faire cesser les grèves, alors que maintenant les enseignants insistent sur l’application de ce décret », poursuit le Mesupres (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique).
Une façon comme une autre pour le département de Fiadanana pour affirmer que le basculement vers la nouvelle grille indiciaire réclamée par le Seces est désormais effectif.
De son côté le Seces (Syndicat des Enseignants-Chercheurs de l’Enseignement Supérieur) admet que « Suite aux différentes grèves incessantes, le Gouvernement a du satisfaire une infime partie des revendications des enseignants ». Pourtant réaffirme le syndicat « Pour que nous puissions juger cette démarche, nous résumons brièvement ci-dessous l’accord conclu entre les dirigeants du Seces et les membres du gouvernement ».
Premièrement, pour le décret 2009/1214, les deux indemnités de transport et de sujétion seront inscrites dans la loi de finances initiale 2016. Deuxièmement, les indemnités de recherche et d’investigation seront prises en charge par le budget 2016 du Mesupres et enfin, troisièmement, pour le reste, des négociations seront entamées dans la loi de finances initiale 2017.
« Nous voyions que des promesses qui, comme toutes celles faites depuis 2009 ne se réaliseront jamais et qui sont tout simplement des manœuvres dilatoires pour avoir un répit jusqu’à l’année 2017 », analyse notre interlocuteur.
Un autre point important, cet accord se base sur l’inscription de toutes ces diverses revendications sur les lois de finances. Cette démarche a été faite depuis plusieurs années, mais elle n’a donné aucun résultat palpable à cause des contraintes budgétaires.
« Maintenant, comme l’État a des problèmes de trésorerie, la chance que ces indemnités soient inscrites dans les lois de finances est très infime. Finalement, cet accord est un calmant, les problèmes vont réapparaitre d’ici peu si on ne suit pas une voie », pour expliciter cet état des choses.
Ajoutant que « de notre côté, la solution que nous avons déjà exposé est la seule issue pour sauver nos universités. Elle est incontournable dans la mesure où toutes autres démarches sont irréalisables, à cause des contraintes y afférentes. Dans notre approche, la refondation totale de l’enseignement supérieur est nécessaire pour permettre la mise en place d’une gestion rigoureuse et rationnelle qui engendrera une énorme somme d’argent qu’on pourra utiliser pour satisfaire toutes ces revendications syndicales et surtout pour développer l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Nos rêves d’avoir des universités d’excellence se concrétiseront. Les grèves perpétuelles ne seront plus que des tristes souvenirs ».
« Nous sommes à l’entière disposition de notre chère Patrie pour la mise en œuvre de cette solution pérenne », résume l’enseignant-chercheur Professeur Randrianarivony Edmond.
Et lorsqu’on y ajoute le remue-ménage au sein du Centre régional des œuvres universitaires d’Antananarivo ou la perspective de renouvellement des mandats des responsables de tous les centres universitaires de toute l’île dont seule l’échéance du 8 janvier prochain est acquis pour celui de Toliara, le doute reste d’actualité dans la (volonté) de rechercher de solution(s) pérenne(s) en haut lieu !
Dossier réalisé par Solo RABEFIRINGA
Misalovana ny andraikitry ny hafa
Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho
Mais avant tout ça ?
La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40








