Maladie d’amour de l’argent !
« Maladie d’amour, maladie de la jeunesse, si tu n’aimes que moi, reste tout près de moi », chantait Henri Salvador dans les années 60. Bien sûr comme tout tube qui se respecte, la chanson est reprise par d’autres groupes plus tard comme La Compagnie Créole dans les années 80 et en a fait une référence des grands bals tananariviens avec son air bien entraînant puisqu’ ayant épousé le rythme biguine de la Guadeloupe et de la Martinique. Mais on sait aussi que la jeunesse est définie pour tous ceux âgés entre 7 à 77 ans, même s’il est vrai que pour les malgaches, atteindre cette deuxième limite est devenu, de nos jours, un exploit. Avec les cas d’Avc – accident vasculaire cérébral – qui touche de plus en plus les jeunes urbains, sinon la malnutrition des enfants de très nombreuses régions de la Grande île, l’objectif de 77 ans ressemble à un pari difficilement tenable. D’un autre côté, la société malgache rejette de plus en plus les personnes âgées qui sont présentées comme des charges de plus pour la famille. D’ailleurs, le mot d’ordre est lancé officiellement par les tenants du pouvoir actuel avec cette stratégie d’assainissement des retraités de la fonction publique qui, d’après les dires d’un haut responsable du ministère des Finances et du budget, plus de 4 400 anciens agents de l’Etat ont été rayés de la liste des bénéficiaires de leurs propres efforts et épargnes durant des décennies de durs labeurs. Seulement, ces derniers n’ont plus le droit à la parole pour la simple raison qu’ils ne sont plus en activité et par conséquent, se trouvent dans une position de … quémandeurs, alors que c’est leur droit absolu ! Pour se faire un peu d’économie – on a parlé d’un peu plus de 8 milliards d’ariary par an -, voilà que les actuels responsables se mettent à … mettre sur la touche, ou plus précisément, sur le chemin de l’au-delà, des gens ayant servi loyalement son pays. Bien sûr, il est loin de nous d’affirmer qu’ils le sont tous mais quand on sait que les agents de l’Etat toujours en activité font volontairement tout pour que ces retraités ne puissent pas bénéficier des documents nécessaires pour l’obtention de leurs retraites, il est normal et logique de crier à l’injustice. D’ailleurs, ces agents ne seront pas toujours en activité, un jour aussi, ils finiront leur temps et essayeront d’obtenir leur … « fisotroan-dronono ».
En tout cas, les fonctionnaires retraités ne pourront plus qu’en rêve, revivre cette maladie de la jeunesse qui fait battre le cœur et chavirer l’esprit. Tout juste s’ils arrivent à faire quelques pas de danse en entendant cette chanson d’Henri Salvador dans l’émission nostalgique de Mily sur une des radios de la Capitale. D’ailleurs, l’espérance de vie des malgaches est descendue à 65 ans, c’est-à-dire qu’en quittant définitivement le monde professionnel, il reste juste 5 ans pour quitter définitivement la terre ! Par contre, on ne sait pas si ce temps est suffisant pour dire adieu à tout le monde et aux choses qu’on aime faire dans la vie dont assurément, la cause de cette maladie de la jeunesse.
Mais bien évidemment, il y a ceux qui savent sauter cette barrière et continuent à mener une belle vie, même au-delà de la limite de 77 ans citée supra. Ces derniers font par exemple du … check-up médical dans les pays avancés lorsqu’ils ne se sentent pas bien. A la moindre alerte, ils prennent l’avion pour se retrouver vite fait dans une clinique de renommée internationale avec des médecins bien diplômés et des infirmières top models. De quoi déjà remonter le moral et il est tout à fait normal qu’au bout d’une semaine de ce traitement idyllique, on retrouve force et vitalité. Pour d’autres, voyager est le premier remède à tout : la maladie de voir des pauvres partout où on va, la migraine permanente de vivre dans une ville sale, le trouble d’entendre chaque matin le récit des attaques à main armée qui se sont déroulées dans la nuit, etc. D’où des privilégiés qui deviennent globe-trotters et par la suite, étrangers dans leur propre pays. Ces « nantis » se sont, pour la plupart, bien servis dans les caisses de l’Etat et s’offrent ainsi une vie de roi, partout où ils vont. Et une fois qu’on a goûté à ces facilités, on ne peut plus se permettre de s’en passer et une autre maladie s’ajoute à la longue liste déjà établie : celle de l’amour de l’argent. D’où maintenant le constat qu’on est en train de vendre tout le pays actuellement si les portails, à comprendre les aéroports et le ciel, le sont déjà.
Jean Luc RAHAGA
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