Comme prévu dans l’ordre du jour de la Chambre basse, les responsables du bureau indépendant anti-corruption (Bianco) ont rendu visite aux parlementaires de Tsimbazaza, hier. D’après le programme, ces premiers ont, dans un premier temps, présenté le bilan général de l’institution pour l’année 2014, mais d’autres sujets se rapportant toujours à la lutte contre la corruption ont également été soulevé. En effet, le Bianco a enregistré les demandes de contrôle émanant de l’Assemblée nationale, et a, par la suite, entamé les procédures nécessaires  afin de pouvoir mener les enquêtes y afférentes. Seulement, le Bianco se heurte à l’immunité parlementaire d’où la nécessité de l’aval du bureau permanent de l’Assemblée nationale. D’après les explications de Jean Louis Andriamifidy, directeur général du Bianco, la demande a déjà été déposée auprès du bureau permanent afin de pouvoir s’entretenir avec certains parlementaires et autres personnels de l’institution. L’initiative date d’il y a environ 2 mois mais jusqu’à présent, elle est restée lettre morte. Toutefois, des enquêtes ont déjà été menées et en attendant les résultats, le Bianco et les députés ont tenu cette rencontre en séance plénière. Toujours dans la même journée d’hier, les législateurs ont traité le projet de loi n°013/2015 du 20 mai 2015 portant présentation au Parlement de la création de la Chaîne spécial de lutte contre le trafic de bois de rose et/ou bois d’ébène et répression des infractions relatives aux bois de rose et/ou bois d’ébène.

Vahatra Ny Aina