Depuis quelques temps, Bemena Albert, proviseur en titre du Lycée Technique d’Antsiranana fait l’objet de tirs croisés de critiques tous azimuts. Tous les coups sont permis pour l’ébranler de son piédestal allant jusqu’au dénigrement gratuit, sachant l’immense travail qu’il a accompli au bénéfice d’un établissement dont il est un ancien élève.

Quoi qu’il en soit, ses détracteurs, où l’on retrouve pêle-mêle des enseignants au sein même de ce lycée comme certains fonctionnaires de la direction régionale de l’Éducation nationale jusqu’aux responsables du ministère, n’ont de cesse de lui trouver la petite bête. Une déstabilisation qui, au final, selon les observateurs sur place, ne vise ni plus ni moins qu’à éclabousser, par ricochet, le ministre de tutelle. Ces derniers n’hésitent pas à dénoncer un véritable « coup monté » à relent politicien visant à installer troubles et désordre dans la capitale du Nord. A dire vrai, faute de pouvoir attaquer de front leurs adversaires politiques, ces semeurs de trouble n’ont trouvé d’autres moyens que la calomnie et le dénigrement à l’encontre de gens qui se passionnent pour leur métier et ne cherchent que l’épanouissement de leur région d’origine.

Sens de la responsabilité
Jusqu’où peuvent-ils oser semer leur fiel à l’encontre de leurs propres concitoyens, se demande le commun des habitants du Nord ? Au final, chacun n’hésite pas à les classer dans le même panier que les fainéants et les irresponsables car ils sont déjà des enseignants réputés pour leur indiscipline.
Au contraire, on ne demande qu’à juger le Proviseur Bemena Albert à travers ses réalisations tout au long de son mandat. Ne serait-ce que les cours gratuits dispensés pour remettre à niveau les élèves en difficulté. S’y ajoute son sens de la responsabilité en s’impliquant dans la réhabilitation et la construction de salles de classe au sein du lycée. Une implication qui se justifie par son statut d’ancien élève de l’établissement. Et les autres ? Ils ne sont ni plus ni moins que des instruments aux mains d’intérêts occultes visant à effacer la réputation grandissante du ministère de tutelle au sein de l’opinion publique dans le Nord que dans le reste du pays. D’aucuns n’hésitant pas à les qualifier d’être à la solde de l’opposition comme à l’époque de Diny Georges, au temps fort de l’Amiral Ratsiraka, lorsque des semeurs de troubles ont fini par avoir la peau de hauts responsables via des grèves estudiantines ayant comme source le Lycée Technique d’Antsiranana. Et qui peut s’en émouvoir en cette époque où la lutte pour des places au Sénat (ou au Gouvernement !) bat son plein ?

Solo R