Au secours pour les oreilles ! V’là le temps de la cacophonie
Il n’y a pas que les oreilles, les yeux aussi sont attirés par mille et un spectacles qui rivalisent pour éblouir les yeux et enfumer le cerveau. Les narines respirent elles-aussi les odeurs fétides qui empestent l’atmosphère. C’est bien un temps de saison, celle de la précampagne. Evidemment que rares sont ceux qui reconnaissent s’adonner à entreprendre des opérations de séduction à l’endroit des électeurs, ce discours constitue pourtant des raisons supplémentaires de suspicion, il caractérise le langage type, de bonne guerre dans la nébuleuse période préélectorale, qu’aucun texte ne prohibe expressément. Après tout ça ne porte tort à personne, au contraire les populations les plus vulnérables bénéficient des largesses d’une époque de générosité ponctuelle, et les politiciens par des passages de météore dans les quartiers trouvent l’occasion de humer les dures conditions de vie d’une population dont ils ne méprisent pas les suffrages. Chacun déclame le contraire de ce que l’autre a hurlé, sans qu’aucun des deux n’ait entendu et encore moins écouté ce que l’autre a promis ou a déversé en calomnies et diffamations. Nul besoin d’être prophète pour deviner ce que le concurrent et adversaire peut débiter et pour y apporter la contradiction par anticipation : en l’absence d’idéologie ils jouent tous sur le même registre, seuls les noms de ceux que l’on descend en flammes alternent en fonction du camp d’où les imprécations jaillissent. En pareilles circonstances non seulement harceler de critiques l’adversaire sous les accusations de malhonnêteté pour le fait d’entreprendre une précampagne avant l’heure, relève d’une pusillanimité de pure formalisme, à l’inverse puisque l’on est sensé vivre en démocratie il n’est pas interdit d’ouvrir les débats et d’apporter au besoin des critiques sur la pertinence du contenu des discours et sur la convenance des actions initiées. Evidemment que dans ce registre les gens au pouvoir bénéficient d’avoir eu l’heur de programmer à l’avance des chantiers sur lesquels parader, qu’il s’agisse d’inauguration ou d’ouverture de travaux. Ça a toujours été l’apanage de ceux qui se succèdent au pouvoir d’en faire des spectacles réussis ou non. A se satisfaire de critiquer ces initiatives au jour le jour, en serinant la même rengaine d’une entreprise malhonnête de campagne avant l’heure, les opposants usent les oreilles du public et se privent du débat sur le bien-fondé des actions. Qui ne dit mot consent ! S’ils ne pipent mot contre ces actions serait-ce par ignorance des dossiers ou parce que leur objection porte davantage sur l’opportunité de l’acte de « propagande » que sur l’opportunité d’une action qui profiterait à une population ? Discuter sur le fond ou se taire, parfois il faut choisir, au risque de recevoir ses propres critiques en pleine figure par un effet boomerang.
Léon Razafitrimo
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