La faiblesse dans la collecte des impôts figure parmi les handicaps de l’administration à Madagascar, selon le Fonds monétaire international. Cette institution de Bretton Woods recommande au gouvernement dans le programme de référence pour une durée de 6 mois d’y remédier. Plusieurs réformes devront être mises en œuvre pour atteindre l’objectif. C’est dans ce cadre que le gouvernement malgache a collaboré avec la société japonaise, Bmc international. Cette société se spécialise dans le développement des produits pour le traitement efficace de la fiscalité pour répondre aux besoins des gouvernements et des directions générales des impôts. « C’est un projet pilote pour améliorer les recettes fiscales à Madagascar comme l’a demandé le Fonds monétaire international. Pour la deuxième et la troisième étape, le nombre des appareils va augmenter », a déclaré l’ambassadeur de Japon lors de la présentation de la caisse enregistreuse et le contrôleur de vente au Ministère des finances et du budget hier. « Pour cette première étape, 250 caisses enregistreuses et 500 contrôleurs de ventes seront installés. Ces appareils permettent de connaître les chiffres d’affaires d’une entreprise et les Tva collectées et déductibles », explique Gervais Rakotoarimanana, Ministre des finances et du budget avant de rajouter « Ces objets seront placés dans les sociétés ou secteurs cibles mais avant, nous allons d’abord faire des sensibilisations ». « Ce projet d’un montant de 5,350 milliards d’Ariary est déjà inscrit dans la loi de finances 2016 », explique le Directeur Général des impôts. Le contrôleur de vente est une solution haut de gamme conçue pour garder une trace des transactions de vente et de la Tva, il peut aussi fournir la connectivité entre les systèmes de facturation et de l’impôt sur Office Server en utilisant le réseau cellulaire. Il peut stocker les informations collectées pendant 15 à 20 ans.

Le Ministère des finances et du budget compte élargir le champ d’application des produits Bmc vers la douane. « Pour la douane, le coût s’élève à peu près 8 milliards d’Ariary de fonds de contre valeur », dixit Gervais Rakotoarimanana. Une telle mesure permettra de mettre certain membre du secteur privé et les agents de la direction générale des impôts sur la même longueur d’onde mais aussi de traquer les récalcitrants et les fausses déclarations. Sa mise en place est d’ailleurs, obligatoire. Le système permet d’innover par la transparence et l’efficacité dans la collecte des recettes fiscales.

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