Joyeux noël !
Les vacances de noël sont déclarées depuis quelques jours déjà pour les élèves mais si jamais, ils ont la mauvaise idée d’accompagner leurs parents qui eux, doivent toujours travailler, ils vont passer leur temps dans les … embouteillages. Ce n’est donc pas une bonne idée d’emmener les enfants dans la cohue de la circulation des grandes villes puisqu’ils risquent très vite de se fatiguer alors que justement, c’est pour pouvoir se ressourcer que l’école les a libérés. En tout cas, il est devenu impossible de se déplacer dans la Capitale de Madagascar ces derniers jours et pour passer d’Analakely à Antanimena en voiture, soit une distance de 500 mètres, il faut au moins deux bonnes heures sous une température avoisinant celle du Sahara. Sur les trottoirs, il y a évidemment les marchands devenus licites puisque bénéficiant d’une autorisation des dirigeants de la Commune urbaine d’Antananarivo. Juste s’il reste un espace pour qu’on ne se piétine pas et ceux qui n’ont pas pu être casé, occupent allègrement une partie de la chaussée et ce, des deux côtés. Bien évidemment, l’état de la route est lamentable avec des trous capables de cacher une autruche et on ne fait pas deux mètres sans qu’on appuie fortement sur la pédale de frein, pour éviter un passant ou une fosse. Mais malgré tout, la plupart de la population semble se donner rendez-vous dans le centre-ville et apparemment, rien ne l’effraie, et surtout pas les pickpockets. Effectivement, la Capitale a un sérieux problème d’insécurité et il est de jour comme de nuit. Pas plus tard qu’avant-hier, les bandits ont voulu vider un magasin du côté de Besarety mais n’ont pas pu accéder à l’intérieur. Très remontés contre le propriétaire qui a su fermer son établissement à plusieurs … tours, les malfaiteurs ont mis le feu à la maison toute entière. Heureusement qu’il n’y a pas eu de victimes et que les sapeurs-pompiers sont arrivés, pour une fois, dans les meilleurs délais. Pour le magasin, il n’en reste plus rien, même pas des bonbons pour la très prochaine fête de la Nativité. En somme, ils ne sont pas seulement des bandits mais aussi des pyromanes et pratiquent la tactique de la terre brûlée en même temps que sa version en malgache du « matesa rahavana ». C’est tout comme ce qui était arrivée à la petite innocente « Annie » torturée, puis violée et assassinée par ses kidnappeurs à Toamasina. Sa captivité a pris une dramatique fin et tout le monde prit, en ce moment, pour que son frère soit sain et sauf. La première conclusion à tirer de ces deux faits d’une cruauté barbare est que les malfaiteurs ont déjà vendu leurs âmes au diable, depuis longtemps. Ces derniers n’ont aucune pitié et on imagine le calvaire et le chemin de croix qu’ont dû endurer ces deux adolescents et bien sûr, on peut imaginer aussi l’immense douleur dans laquelle leurs parents se trouvent actuellement. De même pour la famille propriétaire du magasin incendié mais aussi les autres opérateurs économiques estimant qu’aucun moyen ne permet d’échapper à l’insécurité. Même si on achète et utilise le système le plus coûteux et le plus perfectionné, rien ne pourra arrêter le feu, ni les … balles d’ailleurs ! Evidemment, les forces de l’ordre ont perdu la voix face à ce nouveau développement de la criminalité à Madagascar et ailleurs, même les bandits les plus futés et les plus cruels n’ont jamais pensé à ce stratagème de tout dévaster par l’incendie pour la simple raison qu’on n’a rien obtenu. Pour ces personnes, tout est devenu noir, comme à chaque fois que le délestage ou la coupure – qu’importe son appellation- frappe. Mais il n’y a pas que l’insécurité qui sévit à ces moments, les industries ou plus exactement ce qui a subsisté du tissu industriel de Madagascar, et le secteur tertiaire qui en pâtissent. Logique dans ce cas si on n’arrête pas de descendre dans les ténèbres de la pauvreté et par conséquent, qu’on a récolté toutes les mauvaises notes possibles et imaginables issues de ces classements inventés par les différents chercheurs.
Et justement puisqu’on parle de l’enseignement supérieur, les enfants de ce pays qui sont boursiers de l’Etat en Chine vont aussi passer l’hiver, noël et réveillon dans l’angoisse totale. Non seulement, ils peuvent être à tout moment interdit de cours – si ce n’est pas déjà le cas -, puis renvoyer de leur foyer estudiantin mais se trouvera dans l’impossibilité de revenir au pays.
Bref, on est vraiment … mal ! Et pourtant, c’est dans ces contextes qu’il faut évoluer en essayant de penser que tout a une fin, qu’un jour, tout changera, qu’on n’aura pas toujours les mêmes dirigeants que maintenant et qu’on ne sera pas toujours le dernier. C’est pourquoi la fête de la nativité donne toujours un nouvel espoir.
Jean Luc RAHAGA
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