Cabinet de Lalao Ravalomanana – 60 chargés de mission et de conseillers techniques !
Dans les années 80, on appelle ça : « miara-misôsy » d’autant qu’on sait qu’un simple attaché de presse touche un peu plus de 750 000 ariary, sans parler des Ccal et autres indemnités ! Normal si la Cua n’a pas les moyens d’enlever les ordures.
Le cabinet d’un maire de la Capitale est composé, et selon le rang cité ci-dessous, de directeur de cabinet, de conseillers spéciaux, de conseillers techniques, d’inspecteurs, de chargés de mission, d’attachés de presse, de protocoles, et de deux secrétaires particuliers. Certes, leur nombre n’est pas défini clairement par la loi mais dans ce cadre, c’est le bon sens qui les dicte. Du temps d’Andry Rajoelina, élu en 2007 par exemple, les membres de son cabinet étaient au nombre d’une dizaine de personnes tout au plus dont trois à quatre conseillers techniques, par conséquent aucun conseiller spécial, quelques inspecteurs et chargés de mission, et une secrétaire particulière. Il n’y avait pas aussi d’attachés de presse et la relation avec les médias était confiée à une petite cellule rattachée directement au cabinet. Il faut dire que ce maire a le sens de l’économie et avait de solides projets de développement de la ville d’Antananarivo. De même avec le président de la délégation spéciale Edgard Razafindravahy, les chargés de mission et conseillers techniques se comptent sur les doigts d’une seule main, même s’il est vrai que l’ancien Pds a eu un conseiller spécial. Bref, beaucoup diront que la ville a été confiée à des personnalités censées. Et si on prend l’exemple d’un ministère durant la dernière transition, un cabinet ministériel était composé d’une quinzaine de personnes, voire une vingtaine tout au plus, dont leurs expériences professionnelles et leurs cursus académiques témoignent de leur capacité de gérer les côtés politiques, et même techniques des spécificités exigées par les attributions dudit ministère. D’autant plus qu’il a fallu travailler avec pratiquement rien puisqu’il n’y avait pas de financement extérieur.
Ainsi, grande fut l’étonnement de la population de la Capitale en apprenant que le nombre des conseillers techniques et chargés de mission du cabinet de Lalao Ravalomanana, le maire d’Antananarivo, est de 60. A quoi vont-ils servir et quels seront leurs rôles exacts mais d’abord, sur quels critères ont-ils été nommés ?
Repas gargantuesques
Bien sûr, on peut comprendre que quelques-uns de ceux qui ont aidé le couple Ravalomanana durant leur traversée du désert de 6 ans devront être récompensés mais pas tous pour la simple raison que le budget de la Cua ne supportera une telle saignée permanente. Les habitants de la ville des mille savent que sa santé financière est très fragile et c’est bien le cas de le dire ici quand on sait qu’un simple attaché de presse est payé à plus de 750 000 ariary par mois, et ce, sans compter les autres avantages puisque cette même personne touche environ des Ccal d’une valeur totale de 200 000 ariary. On n’ose pas ainsi imaginer ce que gagnent ces conseillers techniques et chargés de mission, et le tout sans oublier que des conseillers spéciaux et inspecteurs devront figurer aussi dans le lot de ses membres de cabinet. En tout cas, les mauvaises langues parlent d’une centaine de personnes et au bas mot, la somme pourrait avoisiner les 200 millions d’ariary par mois, et ce, rien que pour les soldes et avantages du cabinet de Lalao Ravalomanana. Si on se réfère au budget de cette année 2015 qui était de l’ordre de 35 milliards d’ariary pour une commune urbaine de 6 arrondissements, de 192 fokontany, de 2,5 millions d’habitants-résidents dont seuls 24% ont accès au branchement d’eau, de 200 km de routes et rues, de millier de km de ruelles, de 94 écoles primaires publiques, de 4 centres de santé de base de niveau 2, et entre autres de plusieurs dizaines de km de canaux d’évacuation d’eaux usées et d’eaux de pluie, le budget octroyé aux soldes et avantages des membres du cabinet du maire est tout simplement … énorme ! Il s’agit tout simplement de s’offrir chaque jour des repas gargantuesques avec la sueur de la population et des contribuables de la Capitale et des agents de la Cua qui travaillent durs pour faire rentrer l’argent dans les caisses du Trésor municipal. Il est ainsi normal l’actuel constat des ordures qui s’entassent partout dans la ville, l’état lamentable des routes, et entre autres, l’impossibilité de tout investissement destiné à améliorer la situation de la Capitale et de sa population. En somme, la Commune urbaine d’Antananarivo devient la vache à lait des Tim et Tiko Boys !
Luc Matthieu
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