Bien que trois des suspects aient été abattus et deux autres capturés, l’enquête sur le hold-up dans un kiosque Airtel à Andoharanofotsy n’a pas été bouclé pour autant. Les enquêteurs ont poursuivi leurs investigations et sont remontés jusqu’à une femme habitant le quartier des 67 ha. Cette dernière a été arrêtée le matin de noël car suspectée d’être la complice des assaillants. Selon une source auprès de la gendarmerie, cette femme ne serait autre que la personne qui fournit les armes à la bande. Et cette affirmation n’est pas sans preuve, puisque lors d’une perquisition chez celle-ci, les limiers y ont découvert un pistolet automatique et 13 munitions. Connue sous le nom de Melina et âgée de 53 ans, elle a été embarquée pour le besoin de l’enquête. Pour rappel, l’attaque en question s’est déroulée le 22 décembre dernier aux alentours de 9h30 du matin et perpétrée par quatre bandits armés selon les riverains, mais au nombre de cinq selon la gendarmerie. Ils étaient munis de pistolet automatique de fabrication locale ainsi que des kalachnikovs. Lors du braquage, l’on a enregistré deux blessés dont le propriétaire du kiosque ainsi qu’un de ses employés. Toutefois, aucune somme d’argent n’a été dérobée. Les forces de l’ordre sont intervenues à temps et il s’en est suivi une fusillade faisant deux morts du côté des suspects et un blessé du côté de la gendarmerie. Mais un troisième est décédé  après s’être suicidé si les deux autres ont été capturés. L’enquête se poursuit, notamment dans le but de déterminer la provenance des armes à feu utilisées par les malfrats durant cet assaut.

Njara Fih