« La gestion et la protection des récifs coralliens ne relèvent pas de la seule problématique environnementale. De tels objectifs ne peuvent se réaliser à moins d’intégrer dans les démarches toutes les questions sociales et économiques qui touchent les populations, les zones côtières et les systèmes hydrographiques qui s’y déversent », explique Isabelle Teboul, manager du développement durable Toamasina.

La première campagne réalisée au premier semestre de cette année du programme de suivi du milieu marin mené autour de Toamasina n’a conclu aucunes variations négatives significatives liées aux activités d’Ambatovy. Ce programme de suivi du milieu marin entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan de gestion de la biodiversité d’Ambatovy afin d’évaluer les impacts des rejets d’eaux usées venant de l’usine d’Ambatovy, déversées dans la baie de Tapakala, sur la qualité de l’eau de mer, des ressources halieutiques et des récifs coralliens. Il permet de compléter les études de base réalisées lors de l’étude environnementale dudit projet et de s’assurer que ses conséquences sur le milieu marin et la pêche sont acceptables.

Il permet de compléter lesdites études réalisées lors de l’étude environnementale dudit projet et de s’assurer que ses conséquences sur le milieu marin et la pêche sont acceptables. Les résultats démontrent que les récifs coralliens semblent avoir régénéré, et aucune prolifération d’espèces indicatrices de dégradation végétale ou animale n’a été remarquée au niveau des différents sites étudiés. En ce qui concerne la qualité des eaux, sédiment et biotes, les résultats montrent que les valeurs de concentration de composants lourds dans les eaux de mer et les sédiments sont encore inférieures aux normes à respecter. Ambatovy est ainsi loin d’un quelconque début de toxicité.