Lors de la première édition de cet événement, en juillet dernier, et ayant pour objectif principal la préservation de l’environnement Saint‐Marien et notamment des grands mammifères marins, autrement dit les baleines à bosse ou en langue vernaculaire les « Zagnaribe », a connu un réel engouement populaire, exultent les organisateurs. « L’ensemble des habitants de Nosy Boraha (île Sainte‐Marie) se sont appropriés ce festival et ambitionnent, cette année, de partager la fête avec de plus nombreux visiteurs extérieurs », jubile-t-on déjà, du côté d’Ambodifotatra, (chef-lieu de la commune) et des autres fokontany de cette île bénie des Dieux au large de la côte centre-est de Madagascar.

 Outre l’implication de la population et la promotion touristique de l’île qui demeurent parmi les autres cibles prioritaires, les baleines seront, du 2 au 10 juillet prochain, au cœur de toutes les préoccupations. Grâce à l’initiative de l’association Cétamada, partenaire scientifique et environnemental, le Festival offrira l’opportunité de sorties baleines à des conditions particulièrement attractives. Au départ tous les après-midi à partir de 13h pour un circuit en mer d’environ deux heures, elles ont pu avoir lieu grâce à l’implication et à la participation des opérateurs partenaires de l’association qui ont bien voulu mettre leurs bateaux à disposition afin d’assurer cette opération.

En parallèle, le Cinémada projette films et documentaires avec débats, en accès libre, durant toute la durée du Festival. C’est une grande première à Sainte-Marie dans la mesure où la salle des fêtes d’Ambodifotatra était pleine, prouvant l’intérêt de la population mais aussi des touristes sur l’importance de la protection des baleines et de l’environnement, lors de la 1^ère édition. Tous les jours, des projections de films et dessins animés étaient organisés par Cétamada pour les enfants dans la matinée, suivis des projections de films documentaires et des conférences sur différents thèmes permettant un échange de connaissances sur ces mammifères marins.

L’association des «Drôles de Dames» veut rééditer l’immense succès du carnaval qui a vu des défilés de chars et groupes «haut en couleurs» en provenance des 17 villages de l’île. Sur le thème «traditions et culture», le carnaval 2016 permettra de s’immerger dans le quotidien et l’âme des Saint‐Mariens. A noter que l’utilisation de matières recyclées sera particulièrement encouragée pour la réalisation des chars.

Ce Festival, unique en son genre, conforte ainsi sa dimension environnementale, culturelle et sociale qui, ajoutée à la sensibilisation aux enjeux de la protection de la biodiversité locale, lui confère un véritable aspect «responsable» qui séduit particulièrement ses partenaires.

 Tout comme lors de la première édition, concerts et foire exposition mais aussi animations diverses (soirées dans les hôtels, excursions touristiques…) et compétitions sportives viendront ponctuer les dix jours de liesse. À noter cette année  qu’en dehors du trail international, d’une compétition de Vtt et d’une course de pirogues, auront lieu des rencontres de «beach soccer» qui animeront les deux week‐ends et permettront, sous l’œil avisé d’entraîneurs de la Fifa, de détecter de jeunes talents.

Séduit par l’ambiance qui règne à Nosy Boraha (île Sainte‐Marie) et par l’engagement de tous les acteurs à œuvrer pour la conservation de leur environnement, Julien Lepers a assuré les organisateurs de sa présence en tant que parrain de ce deuxième Festival des Baleines.

Plusieurs partenaires européens, organismes internationaux et entreprises privées se sont déjà rapprochés de la société malgache d’organisation «Festival des Baleines» de Cétamada et de L’Office de Tourisme de Sainte‐Marie qui sont les partenaires fondateurs. L’Office National du tourisme de Madagascar, le ministère du Tourisme (Mttm) et la commune urbaine se joignent à eux afin de garantir le succès d’une édition 2016 qui se présente sous les meilleurs auspices.

Occasion unique pour observer de près ces mammifères marins, et c’est d’ailleurs sa principale attraction, le Festival des Baleines se profile comme un événement exceptionnel pour défendre une cause prioritaire aux répercussions environnementales, économiques, scientifiques et humanitaires, résume le comité d’organisation.

Dossier préparé par Solo Rabefiringa