C’était une femme résidant à Angodongodona Manjakandriana qui a découvert en premier le corps sans vie d’une femme, dimanche dernier, alors qu’elle était en chemin pour assister à une messe à l’église. Cette dernière a aussitôt alerté les habitants et les forces de l’ordre ont également été avisées. La dépouille en question était déjà en état de décomposition avancée d’où l’odeur fétide qui s’exhalait du corps. Il se trouve que la victime n’était pas une inconnue, d’ailleurs, elle habitait à quelques mètres du lieu de la découverte.

Et c’était avec tristesse que les membres de sa famille ont assisté à la triste scène. Les forces de l’ordre de leur côté ont effectué les constatations d’usage, après quoi le médecin légiste a procédé à l’examen du corps. « On n’a même pas eu besoin de l’avis d’un médecin pour comprendre que la victime a été violemment agressée. Tout cela était évident et des plaies étaient d’ailleurs visibles sur l’ensemble de son corps. J’ai également su qu’elle a été violée car elle n’avait plus ses vêtements et il y avait aussi quelques blessures au niveau de son sexe », rapporte une source. Ces affirmations ont été confirmées par le médecin légiste.

Disparue depuis  le 24 décembre

Mère de trois enfants, cette femme aurait quitté sa demeure le 24 décembre dernier et ce, pour se rendre en ville. Malheureusement, elle n’a même pas quitté son village qu’elle trouva la mort en chemin. « Elle avait l’habitude d’aller en ville et son déplacement du mercredi était comme tant d’autres. Ainsi, on n’avait aucune raison de s’inquiéter. Toutefois, elle n’était pas rentrée le soir et on a commencé à se poser des questions. On a encore attendu, car dès fois elle était retardée par le taxi-brousse. Mais la nuit tombée, toujours rien. On a joint par téléphone la personne chez qui elle devait se rendre et cette dernière a répondu ne pas l’avoir vue. On a commencé les recherches mais en vain. Et dimanche, l’on a été avisé de la présence d’un corps sans vie dans les buissons. On était venu voir et la surprise a été insupportable. Le fait qu’elle était morte était une chose mais de voir la façon dont elle a été tuée m’a révolté. Comment peut-on commettre un tel acte ? Et pour quelles raisons ? Alors qu’elle n’avait aucun problème avec les habitants, au contraire c’était une personne très sociable », avance un proche. Toutes ces questions restent entières. Toutefois, les forces de l’ordre ont déjà ouvert une enquête.

Njara Fih