L’insécurité non maitrisée
La recrudescence de l’insécurité a marqué cette année. Malgré les diverses promesses des autorités à assurer la sécurité publique, la réalité en est loin. Les dahalo prennent contrôle de nombreuses villes et font terreur dans la partie Sud de l’île. Dans les grandes villes le cambriolage, l’attaque à main armée, le kidnapping… prennent d’envergure et les autorités affichent leur limite face à ce fléau. La situation s’empire et beaucoup de malheureux perdent la vie en luttant contre ces malfaiteurs, ce qui ne relève nullement de leur devoir. Ces victimes ont voté pour des personnes qui leur ont promis sécurité mais finalement elles n’ont rien à espérer de ces dernières. Nombreux se sont donnés à la mort pour protéger leur famille et leur proche parce que les forces de l’ordre n’ont pas assuré leur travail. Le manque d’effectif et de matériel ont été évoqués mais il revient aux dirigeants de résoudre ces problèmes en mettant en œuvre les projets de renforcement de sécurité. « Les dirigeants ne se limitent pas à recruter une centaine de millier d’enseignants parce que l’éducation conditionne le développement. Seulement, avec une population suffisamment instruite qu’elle est, aucune amélioration ne peut être apportée dans l’insécurité. Nous estimons en effet que l’armée nécessite également un recrutement massif pour assurer la sécurité du pays » a souligné, dernièrement, le président de l’association des réservistes et anciens militaires de Madagascar.
Plus rien ne va.
Incompétence et abus de pouvoir flagrant
Non seulement la population vit dans la misère mais se fait également dérober ses peu de moyens de survie. Pire encore, ce sont des agents de force de l’ordre qui y contribuent. La bavure de ces derniers a été de moins en moins maitrisée par les autorités. La loi du plus fort, notamment la loi de ceux qui disposent des armes, règne et le petit peuple en souffre. Pour lutter contre l’invasion des dahalo, le régime a mis en place l’opération Fahalemana dans 11 régions. Des militaires ont perdu la vie dans les embuscades des dahalo, d’autre part, des innocents accusés à tort ont également été tués atrocement par les forces de l’ordre. Les zanak’Androy, victimes des tueries de ces dernières, ont dénoncé l’abus d’autorité mais n’ont pas été pris en considération par les autorités responsables. Par ailleurs, des associations œuvrant pour le droit de l’homme ont également réagi par rapport à ces bavures policières mais sans suite. Aujourd’hui, la population a de moins en moins confiance à ceux qui se sont engagés à assurer sa sécurité. Les bavures et les incapacités sont flagrantes mais difficiles pour les concernés de les admettre. Bien que l’opération Fahalemana, qui a pris fin ce mois de décembre, soit loin de tout succès, le gouvernement n’a pas attendu pour annoncer une autre opération pour l’année prochaine.
Plusieurs corps de l’Etat ont manifesté leurs mécontentements face au rythme de travail du gouvernement. Que ce soit pour revendiquer leur droit fondamental, soit pour contester des décisions considérées comme des abus de pouvoir, les employés de certains départements publics et/ou privés n’ont pas manqué d’exprimer leur frustrations face à la situation. Mais depuis l’instauration de la Quatrième République, force est de constater que les manifestations fusent de partout et les raisons semblent être axées vers les mêmes problèmes : salaires ou indemnités impayés, ou ordre « d’en haut », sans consensus.
En effet, la majorité des grévistes n’ont tenu leurs manifestations qu’après des jours d’attente, suite à la sourde oreille des dirigeants et leur obstination à ignorer les demandes de la population ainsi que les suggestions des autres acteurs politiques. Même en période de fête, le syndicat des services de la douane a encore tenu un bras de fer avec l’Etat sur une décision que ce dernier a obligé d’instaurer dans ce département. Contrairement aux simples employés, les hautes personnalités s’exhibent partout dans le luxe nécessaire, sans que les salaires soient en retard, ni les avantages qui vont avec. Et ce système est loin de changer, car vu la loi de finances pour 2016, des sommes exorbitantes sont attribuées au compte de la Présidence et à certains ministères dont les relations aves le petit peuple est moindre, alors que des ministères se rapprochant directement la population se retrouvent avec des budgets assez restreints pour les travaux qui les attendent.
Certainement parce que les simples citoyens n’ont pas les mêmes moyens de pression de certains privilégiés, que la seule solution serait d’extérioriser publiquement leur souhait. Maître Fram, internes 7ème et 8ème année en médecine, paramédicaux, syndicat des enseignants chercheurs de l’enseignement supérieur (Seces), greffiers, Air Madagascar, Jirama, douane,…, tous ces individus n’ont fait que solliciter ce qui leur est dû. Seulement, leur réclamation à maintes reprises n’a guère été prise en compte par l’Exécutif.
En ce moment, les enseignants chercheurs de la polytechnique de Vontovorona menacent de boycotter l’élection du président de l’université toujours à cause des indemnités non payées. Les cours ont déjà été suspendus deux semaines avant les vacances de Noël, et la reprise de ces premiers n’a pas encore été communiquée. A ce rythme, l’on pourrait également s’attendre à une nouvelle manifestation des étudiants. Parlant de cela, l’étudiant Jean Pierre a déjà payé le prix en ce qui concerne les grèves de revendication où les forces de l’ordre sont toujours présentes pour servir de moyen de pression à ceux qui osent dévoiler au grand public les défaillances de l’Etat.
Lova Ralambomamy et Vahatra Ny Aina
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