Le Sommet des chefs d’Etat du COMESA a eu lieu les 23-24 novembre derniers 2012 à Kampala. Le sommet s’est tenu sous le thème «Renforcement du commerce intra-COMESA par le développement des micro, petites et moyennes entreprises ». Le Sommet a reconnu le rôle important que les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) jouent dans les économies du COMESA et de leur contribution à la création d’emplois et de richesse. A cet égard, il a été convenu que les Etats membres collaboreront avec le Secrétariat du COMESA pour faciliter davantage le développement des infrastructures de commerce, et renforcer les capacités au profit du secteur privé, en particulier les MPME, dans toute la région.
Le manque d’accès au crédit a également été soulevé comme un sujet de préoccupation. Par conséquent, les banques et les autres institutions financières des Etats membres devront faire des crédits à des taux abordables.
Les autres questions abordées ont été la création de l’Union douanière, la Zone d’échanges tripartite libre échange, le développement agricole et la coopération avec d’autres partenaires internationaux. Le Sommet a également noté l’augmentation de 8 pour cent en termes de commerce intra-régional et a convenu de redoubler d’efforts pour lever tous les obstacles qui affectent le commerce dans la région.
Dans son intervention sur la paix et la sécurité dans la région du COMESA,  le vice-président Danny Faure a exhorté le COMESA et la communauté internationale à poursuivre leur soutien aux activités de lutte contre la piraterie. Le renforcement de la sécurité passera à travers un programme appelé la sûreté maritime (MASE). Ce programme renforce les capacités régionales pour identifier les produits de la piraterie par l’assistance à la cellule de renseignement financier (CRF) et la Garde côtière.
En ce qui concerne Madagascar, le rôle des Seychelles dans les efforts de médiation pour ramener la paix, la réconciliation et le rétablissement de la normalité constitutionnelle a été reconnu. Le vice-président a fait un vibrant plaidoyer en faveur de la communauté internationale pour apporter son soutien, y compris l’assistance financière, le processus électoral afin de s’assurer que les élections se déroulent dans les délais et dans des conditions libres et équitables.

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