Année noire !
C’est le dernier jour de l’année et bien sûr, on a plus tendance à faire le bilan des 364 jours qui le précèdent. Ce qui fut déjà chose faite dans notre édition du lundi 28 décembre 2015 dernier mais aujourd’hui, focalisons-nous plutôt sur ce jour béni, non seulement des noctambules mais c’est aussi l’occasion de se retrouver en famille avec des amis et bien sûr des inconnus. Les grandes villes du monde fêtent toutes la nuit du Saint-Sylvestre si on prend l’exemple de Rio de Janeiro, de New York ou encore de Sydney. Pour dernière ville portuaire, « elle bénéficie à cette époque de l’année d’un été chaud et d’un remarquable amphithéâtre naturel. Plus de 80 000 feux d’artifice sont traditionnellement mis à feu depuis le Harbour Bridge et quatre emplacements alignés sur six kilomètres le long du port de Sydney. L’évènement peut être vu à seize kilomètres à la ronde et attire en moyenne 300 000 touristes étrangers chaque année. La parade des lumières du port ajoute au spectacle avec ses bateaux illuminés qui croisent toute la nuit au centre du port. En 2005, les organisateurs de la fête firent tirer leur feu d’artifice le plus spectaculaire : un cœur gigantesque entouré de deux anneaux, qui battait sur le pont. Il était éclairé par l’arrière et semblait irradier. C’était la première fois que l’effet du pont était révélé dès 21 h. Jusqu’à minuit, un nouvel anneau fut ajouté à chaque heure. Le cœur du port était une extraordinaire fête pyrotechnique ». Pour les Malgaches, seule la Capitale reste très animée mais par l’intermédiaire des bals organisés dans les grands hôtels et les « espaces » ayant une certaine renommée. Et bien sûr, la soirée est animée par des artistes qui font cette nuit-là, leur plus grand cachet. En même temps, on avance des menus bien alléchants, ce qui fait que personne n’est plus étonné de la somme à débourser pour y être. Quant aux fêtes données par la municipalité à sa population, cela fait très longtemps que cela n’existe plus, et d’ailleurs, les dirigeants actuels de la Capitale de Madagascar semblent être dans d’énormes et très sérieux problèmes pour qu’ils puissent penser au bien-être de sa population. Il ne faut pas attendre ainsi de cette équipe qu’en ce dernier jour de l’année, elle paie pour les agents de la Cua, la prime habituelle à l’occasion de la fin de l’année. D’ailleurs, certains agents qui devraient percevoir leur salaire par virement bancaire, ne l’ont toujours pas obtenu jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse. C’est dire la difficulté dans laquelle se trouve la Capitale de Madagascar. Si on avait auparavant l’habitude d’entendre que de très nombreuses collectivités territoriales décentralisées ne peuvent pas honorer leurs responsabilités, le cas touche maintenant la Commune urbaine d’Antananarivo. Ainsi, il ne faut pas espérer d’elle des manifestations culturelles dignes d’une grande ville du monde. Enfin, pas pour le moment !
Et dans ce cas, on peut s’attendre aussi à ce que des soirées connaissent le … bide. C’est le cas presque tous les ans et à l’aube du premier jour de la nouvelle année, des artistes, des musiciens, des serveurs et des cuisiniers rentrent chez eux les yeux pleins de larmes tandis que les organisateurs iront dormir avec des tonnes de factures à payer le lendemain ou au plus, dans les meilleurs délais. On sera ainsi appeler à liquider les biens acquis durant toute l’année pour essayer de remplir le vide sinon, on sera obligé de faire appel aux … usuriers et par conséquent, à mettre en gage voitures et maisons. Ce sont des perspectives qui ne sont pas du tout réjouissantes mais à l’heure où les organisateurs en question lisent notre éditorial, il est trop tard de faire machine arrière. La seule chose qu’on puisse faire, serait de prier fort pour que petit Jésus, dont l’anniversaire de sa naissance venait d’être fêté, il y a justement 6 jours, nous couvre tous de toute sa bonté. Mais on peut aussi implorer d’une voix haute l’aide du Pape Saint-Sylvestre 1er (314 – 355) qui reste très connu pour ses constructions de grande basilique.
Mais à y bien réfléchir, c’est tout le peuple malgache qui en a grandement besoin puisque l’année qui va prendre fin très bientôt, a été tout simplement noire : délestage, insécurité, famine, peste, inondation, éboulement, vente des patrimoines malgaches, tabassage d’étudiants, ordures, routes impraticables, et entre autres grèves. Bref, ce fut une année bien remplie d’horreurs qu’on essayera d’oublier le temps d’une nuit.
Jean Luc RAHAGA
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