La Banque centrale a arrêté ses interventions sur le Mid ou marché interbancaire de devises. Suite à cet arrêt et à la libéralisation des devises par les exportateurs sur le Mid, une détente a été observée sur le marché. Si le 15 octobre, le taux de change euros/ariary de référence atteint un pic de 3 711,45, le 3 décembre, il était à 3 444,63 ariary, le 30 décembre, un euro vaut 3 465 Ariary. La stabilité de l’Ariary a pu continuer jusqu’à la fin de l’année 2015 compte tenu des transferts de devises durant les périodes festives et le ralentissement des importations en décembre.

Réforme

Après le passage du Fonds monétaire international, la Banque centrale entame plusieurs réformes. Parmi elles, sa recapitalisation qui marque la reprise des investissements en matière d’infrastructure financière. Ces investissements s’inscrivent dans le cadre d’un programme de développement.

En outre, pour l’indépendance de la Banque centrale, la révision de sa cadre juridique s’avère nécessaire. Ceci confirme la mission fondamentale de stabilisation monétaire et financière du pays et que l’indépendance de la Banque centrale, sa sécurité juridique et l’assainissement des relations entre la politique monétaire et la politique budgétaire de l’Etat en constituent les principaux enjeux.

Compte tenu d’une relative stabilité des valeurs interne et externe de la monnaie, la Banque centrale a décidé d’assouplir sa politique monétaire en vue d’améliorer les conditions d’accès aux crédits du secteur privé. Ainsi, la révision récente à la baisse du taux directeur et du coefficient des réserves obligatoires a été prise afin de favoriser respectivement la relance des investissements et la libéralisation de la liquidité bancaire pour un meilleur financement de l’économie. Une mesure qui n’est pas encore jusqu’ici suivie des banques primaires qui continuent de garder leurs taux d’intérêts.

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