Face au chaos dans la capitale, certains députés tels que Michèle Ratsivalaka, Naivo Raholdina, et Guy Rivo Andrianarisoa ont essayé, à leur manière, de tirer la sonnette d’alarme sur la nécessité d’une campagne d’assainissement efficace et immédiate  contre l’invasion des ordures  et risque d’inondation mais quasiment aucune mesure n’a été prise par les premiers responsables. Les apparitions médiatiques de ces parlementaires, peu avant la fin de l’année 2015, n’ont produit aucun effet positif auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo  et de l’Etat central. Certes, les centaines de millions d’Ariary débloqués pour le Samva ainsi que les interventions des forces de l’ordre pour ramasser les ordures ont quelque peu amélioré la situation mais ce n’est pas suffisant pour offrir la propreté à la ville.

Lalao Ravalomanana, qui se vante d’avoir les moyens et la capacité de redorer l’image de la ville, doit prouver par des travaux tangibles ce qu’elle a déjà promis.

Impossible de récupérer le Samva

La requête de l’équipe dirigeante au sein de la municipalité qui réclame la gestion de ramassage des ordures demeure quasiment  impossible puisque le Samva est un organisme rattaché et la constitution l’empêche d’être sous la direction d’une collectivité territoriale décentralisée. Si la CUA veut récupérer vraiment le Samva, elle a deux options : la première est de toucher à la constitution, et la deuxième d’envoyer un projet de loi auprès des parlements pour modifier le statut de Savma. Pour ce faire, la municipalité doit attendre la première session ordinaire prévue au mois de mars.  Pourtant, la population ne peut pas attendre trois mois de plus pour pouvoir vivre dans une ville saine et propre.

Dominique Val