En ce début d’année, il est de coutume de voir et d’entendre plusieurs personnes se réunir et organiser des évènements dans le but principal de présenter chacun ses  vœux. Malheureusement, tout le monde ne peut pas se permettre le luxe de se rencontrer dans des endroits privilégiés, entourés de bonnes nourritures, ou entendre directement les « beaux » discours de tous les hautes personnalités du pays. Toutefois, certains acteurs politiques ont bien voulu nous accorder  un peu de leurs précieux temps, afin d’adresser  un message à  la population, à l’occasion de ces fêtes.

Behavana Raveloarivonjy alias Zoky Vonjy, député de Madagascar élu à Sambava

Behavana Raveloarivonjy alias Zoky Vonjy, député de Madagascar élu à Sambava, adresse également ses meilleurs vœux pour cette année 2016, à la population malgache. Les clés pour passer une année 2016 en toute prospérité et en bonne santé, selon cette personnalité, c’est de sourire à la vie, chasser le stress, écarter la mauvaise humeur, profiter de chaque petit bonheur, garder en toute circonstance  un esprit  zen. Ainsi, je lance un appel à la solidarité de tout le monde, pour reconstruire le pays et pour maintenir la stabilité politique au cours de cette année. En effet, il ne faut pas affaiblir le pays si l’on veut instaurer le développement à Madagascar, mais aussi pour éviter de nouveaux troubles. Pour terminer, je voudrai préciser que jusqu’au terme de mon mandat, je vais  poursuivre les travaux déjà entamés  pour aider la population, par-dessus tout, en tant que parlementaire, je ne cesserai  de porter la voix du peuple devant  l’Assemblée nationale.

Lanto Rakotomanga, député de Madagascar

Nous venons de traverser de rudes épreuves tout au long de 2015. Rien n’a été facile mais tout le monde s’est tout de même accroché malgré l’infime espoir de s’en sortir. Ce nouvel an ne s’annonce pas non plus prospère bien que plusieurs d’entre nous attendent les meilleurs, il ne faut pas se voiler la face. J’estime en effet qu’il est important de se soutenir et de s’entraider mutuellement. Tout le monde attendait mieux des dirigeants mais visiblement, ils n’arrêtent pas de nous décevoir donc compter sur eux n’est que perte de temps. Toutefois, je les incite à revoir leur politique, à accorder plus de considération au volet social parce que la population en souffre. Cette dernière a besoin de soutien plus que jamais en cette saison de pluie, leur vie même en dépend. En tout cas, je souhaite une bonne année 2016 à tous.

Thierry Rakotonarivo, vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni)

Premièrement, je souhaite une très bonne année à tous les malgaches. Deuxièmement, je voudrai rappeler à tout un chacun le privilège d’avoir tous les droits, et à cet effet, de ne pas oublier de s’impliquer dans le contrôle de la gestion des affaires nationales. En tant que population malgache, nous sommes les véritables tenants du Pouvoir,  les dirigeants ne sont que des emprunteurs. Mais pour démontrer notre détermination à se préoccuper de la Nation, la participation aux élections serait la première étape à franchir. Permettez-moi de rappeler qu’à chaque scrutin, la liste électorale pose toujours problème alors qu’il suffit juste que les citoyens en âge d’élire  prennent le temps de vérifier son nom auprès des responsables bien avant le jour J, et le tour est joué. Quant aux politiciens, je souhaite vraiment que chacun soit conscient de ses actes, mais surtout d’avoir une éthique politique et le respect des engagements entrepris.

Patrick Raharimanana, président du parti Vitantsika io

Il est dans nos habitudes de souhaiter à nos familles, proches et  collègues les meilleurs vœux lors du nouvel an. Toutes les bonnes intentions et résolutions sont permises. Mais au risque de décevoir, l’année 2016 s’annonce plus difficile que les autres. La situation géopolitique ne laisse pas indifférente la réalité malagasy. Alors soyons conscients que chaque Malagasy paye des taxes et impôts à hauteur de 40 voire 50% de ses revenus, ce qui équivaut à la moitié de notre temps de travail, nous les fournissons à l’Etat pour le faire fonctionner avec nos dirigeants, alors tous nos vœux de bonheur ne se réaliseront pas si le pays continue à sombrer dans la corruption, les abus de pouvoir, le non Droit.

Si chacun de nous, à notre niveau, fasse des efforts pour arrêter cette situation, alors nous pouvons espérer ne pas répéter en 2017 voire en 2018 tous ces vœux que nous voulons  souhaiter et que cela ne restera pas des vœux pieux. Bonne année 2016. Vitantsika io.

Erick Rajaonary, Président National du Fivmpama

Mes vœux de santé, prospérité et paix pour la population de Madagascar.

2016 sera une année de défi pour le secteur privé à Madagascar. Pour sortir le pays de sa situation actuelle, il est impératif de retrouver un climat de confiance (bonne gouvernance, justice équitable etc…)  car le secteur privé est le pilier du développement économique.

Tous les secteurs sont désormais urgents et prioritaires à Madagascar : infrastructures, éducation, santé, accès à l’eau potable, énergie, tourisme, économie. La pauvreté nous a fait esclave du quotidien, le chacun pour soi règne en maître alors que le patriotisme économique doit être le leitmotiv pour le développement de l’industrie locale : du citoyen lambda, opérateurs, politiciens, personnalités en tout genre jusqu’aux dirigeants. Soyons fiers de nos réussites, valorisons nos produits et montrons l’amour de notre pays. Maintenant, prenons les choses en main et devenons de vrais citoyens. Une telle pauvreté n’est plus acceptable car notre pays possède les atouts nécessaires pour se développer (ressources naturelles, politiques économiques diversifiées et complémentaires, conditions climatiques favorables, dimensions ethniques dans la vie économique et politique moins marquées). Il ne faut pas simplement dénoncer ce qui ne va pas, il faut agir en travaillant tous ensemble afin que le dialogue Ppp soit effectif et efficace. Soyons le changement que nous souhaitons voir dans ce pays !

Pour le Fivmpama, la vision commune « Iray vina » est acquise. La cohésion « Miray hina » est   palpable, pour qu’ensemble nous rencontrions le succès « Fahombiazana ». Faisons de même pour Madagascar !

On peut regarder son pays tel qu’il est et se demander POURQUOI ? Ou on peut l’imaginer tel qu’il devrait être et se dire POURQUOI PAS ?