Le ministère de la Santé publique a présenté ses réalisations pendant l’année 2015.  D’après celles citées par le ministère, l’on peut croire qu’à Madagascar tout le monde a accès aux soins. En effet, le ministère de la Santé publique avance que le pays a opté pour la couverture sanitaire universelle ou CSU  pour réduire les obstacles financiers à l’accès aux soins de santé, en particulier associés à la dépendance au paiement direct (que les usagers paient de leur poche) vers le prépaiement (système d’assurance et mutuelles de santé). L’accent est mis sur les efforts nationaux et internationaux en faveur des plus démunis. Par ailleurs,  la mise en chantier de la stratégie nationale sur la CSU a été consentie, à travers les travaux d’un comité technique multisectoriel,  et ce, avec l’appui du Réseau international « Providing for Health P4H ». Actuellement, le pays entame la mise en place des instances d’accompagnement en faveur de cette stratégie nationale de protection ou de la Caisse nationale de solidarité en santé » ou « dispositif d’assurance en santé » (DAS). Aussi, cette année, le ministère compte mettre en place la stratégie nationale de protection, CSU, comme citée plus haut, ou à travers la « Caisse nationale de solidarité en santé » ou « dispositif d’assurance en santé ». Jusqu’à l’effectivité de cette caisse, l’accès aux soins reste un rêve pour les plus démunis. Mais même effective, la caisse ne pourra pas couvrir les dépenses en cas de maladie grave si l’Etat et/ou les partenaires techniques et financiers ne subventionnent pas la caisse. Dès lors, l’aide se limitera  aux soins primaires. Dans la Grande île, l’accès aux soins pour tous reste encore une utopie puisque la santé est un privilège de riche. Seuls les nantis peuvent se payer des soins privés, soit à Madagascar et/ou à l’étranger.

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