Les marchands ambulants refusent catégoriquement de se soumettre à toute forme d’organisation imposée par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) pour l’assainissement des rues de la ville. Cette attitude qui se base sur la survie des concernés commence à se traduire en une forme de révolte populaire dans la capitale. Pourtant, le maire de la Commune urbaine d’Antananarivo a utilisé les moyens forts en mettant en place une force de répression prête à intervenir à tout moment pour empêcher toute tentative de débordement.

Hier, depuis la matinée, Analakely s’est transformé en une ville en guerre avec la présence massive des éléments des forces de l’ordre. Intimidés par ce déploiement, les marchands ambulants ont abandonné leur manifestation tout en promettant de se réorganiser afin de pouvoir affronter les gros bras de la municipalité. De son côté, le maire et son staff ne veulent, en aucun cas, lâcher prise et se dit être prêts à tout pour se défaire une fois pour toute des marchands ambulants. Pourtant, l’explosion des commerçants à la sauvette dans le centre ville est due en quelque sorte par une irresponsabilité de l’équipe dirigeante au sein de l’hôtel de ville. Cette dernière a donné carte blanche, à tout le monde, d’exercer des activités illicites dans les rues du centre ville.

Dominique Val