La police du commissariat du troisième arrondissement vient juste de mettre la main sur trois individus, soupçonnés d’être les auteurs d’un vol d’ordinateur portable. L’affaire remonte au mois de janvier de l’année dernière dont un étudiant de la faculté de Médecine était victime. Lors de sa thèse de doctorat à Antsakaviro, des individus malintentionnés se sont introduits dans la salle  et ont dérobé son ordinateur portable. L’étudiant a retenu le visage du voleur qu’il a identifié lors du visionnage de la vidéo marquant ce moment-là. Une plainte a été déposée auprès du commissariat cité supra et une enquête a été ouverte. Toutefois, cela n’a pas abouti et la victime a même perdu tout espoir de retrouver son bien. Mais un an après, il a vu par hasard le voleur à Ampasampito. Il l’a suivi, tout en avisant la police. Des agents ont pris le relais et ont pris le suspect en filature pendant que celui-ci se trouvait à bord d’un taxi-be. Il s’est fait prendre à Tsarasaotra, dès qu’il est descendu du bus. Le jeune homme a été embarqué au commissariat et auditionné. Il passe aux aveux, qui ont été enregistrés, et ayant permis aux enquêteurs de mettre la main sur deux de ses complices.

Devenu un phénomène

Selon le commissaire Razafindrazaka Hector, le vol d’ordinateur portable perpétré lors d’un colloque est devenu un vrai phénomène. Les voleurs agissent en bande et adoptent presque le même mode opératoire qui consiste à distraire leur cible. « C’est effectivement pour cela qu’ils sont au nombre de deux ou plus puisqu’il leur faut une bonne organisation afin de réussir leur coup », poursuit le commissaire. Cette situation tend à se répandre, d’ailleurs, ce service de la police nationale a enregistré ce phénomène depuis environ une année et demie. « Toutefois, on n’a jamais réussi à mettre la main sur les voleurs et je peux dire qu’il s’agit d’un premier résultat dans ce domaine. Et c’est loin d’être une réussite, mais c’est déjà un pas vers le démantèlement de ce réseau puisqu’il s’agit bien d’un réseau», rajoute le commissaire. Voleurs et receleurs travaillent en équipe au sein de ce réseau en question et c’est ce qui a d’ailleurs fait qu’aucun des objets dérobés n’a été récupéré car ne reste pas longtemps entre les mains des hommes en action. Pour finir, le commissaire Razafindrazaka Hector a fait appel à la vigilance et surtout à la collaboration de tout un chacun dans la lutte contre l’insécurité.

Njara Fih