Les chinois pourront renforcer leur présence à Madagascar surtout dans la commune urbaine d’Antananarivo (Cua). Depuis plusieurs jours, Marc Ravalomanana et ses meilleurs conseillers sont en visite d’affaire en Chine. Une opportunité pour le mari de la mairesse de la capitale de renouer des partenariats avec des opérateurs économiques du deuxième pays le plus développé au monde. Actuellement l’unique chance pour que le maire Tim puisse réaliser ses promesses de construction de plusieurs infrastructures, reste la contribution des chinois qui sont les plus efficaces en matière de construction de bâtiments et de travaux publics.  La Cua doit, de son coté, fournir une contre partie et la mettre à la disposition de ses partenaires chinois. Dans les pratiques habituelles, les opérateurs étrangers ont besoin de meilleurs endroits pour ériger leurs entreprises ainsi que de la facilitation de leur autorisation de construire.

La capitale comme appât
Très adroit dans l’art de persuasion sur les négociations impliquant à la fois les affaires publiques et les affaires personnels, Marc Ravalomanana est en quelque sorte à l’origine des installations et du développement des chinois à Behoririka qui ont débuté quand il était maire de la capitale et ensuite chef de L’Etat. Marc Ravalomanana veut expérimenter sa main mise sur la commune urbaine d’Antananarivo pour sa quête de financement parallèle en vue de viser la présidentielle de 2018.  Pour rappel, cet ancien chef d’Etat a déjà essayé de déclarer la guerre  contre les pays occidentaux, en 2007, en lançant son défi de se tourner vers la Chine. Résultat : il a été destitué en moins de 2 ans après. Mais on se rappelle aussi du voyage de l’ancien président en Europe au lendemain de la victoire de sa femme aux communales. Son retour en catimini au pays en dit long sur la réponse des allemands et norvégiens sur son … « sioka tokana », et d’où cette nouvelle tentative  en terre étrangère mais plutôt vers l’Empire du milieu.

Dominique Val