Malgré la chute du cours de nickel, le projet Ambatovy compte encore augmenter sa production. L’année dernière, le projet a produit près de 47 000 tonnes de nickel. La vitesse de croisière, une production de 60 000 tonnes de nickel par an sera atteinte d’ici deux ans. Mais pour faire face à la chute du cours, le projet opte pour la réduction du coût de revient d’au moins 25%. La chute du cours se répercute sur la caisse de l’Etat et aussi sur la valeur de la monnaie locale. Ambatovy est le premier pourvoyeur de devises à Madagascar. Le projet contribue énormément aussi au renflouement de la caisse de l’Etat. En 2014, il a versé 27,5 millions de dollars en impôts, redevances, taxes,… à l’Etat.

La société minière canadienne Sherritt et le conglomérat japonais Sumitomo, tous deux actionnaires de la mine de nickel d’Ambatovy, située non loin de la ville côtière de Toamasina à Madagascar, ont annoncé le 13 janvier y enregistrer des dépréciations cumulées de 1,7 milliards de dollars, rapporte Reuters. En cause, les cours du minerai qui ont atteint en 2015 leur plus bas prix depuis 12 ans. Le cours de clôture au London Metal Exchange atteignait 8 240 dollars la tonne le 13 janvier 2016, contre 18 000 dollars en moyenne au début 2015, selon les données compilées par Bloomberg. A cause de cette chute du cours, cinq grands projets miniers, dont Nickel West (en Australie) de Bhp Billiton, la mine de Goro de Vale sur l’île du Pacifique de la Nouvelle-Calédonie et la mine de Glencore à Murrin (Australie), sont susceptibles de fermer en 2016.

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