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Lundi 15 Décembre 2025

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Comité de vigilance !

« Recrudescence des attaques et des vols en pleine ville de Port-Bergé ou Boriziny depuis maintenant une semaine. Les voleurs, profitant du temps de chien qu’il fait, procèdent à leur méfait souvent au petit matin. Deux maisons ont été attaquées cette semaine. Aucune perte de vie n’est à déplorer, toutefois les réserves de riz et les petites économies ont été toutes dérobées. Pour rétablir la sécurité, les forces de l’ordre, avec le concours des comités de gestion, effectuent tous les soirs une ronde dans la ville. » C’est ce qu’on peut lire, hier, sur un site d’informations basé dans la Capitale si Port-Bergé ou Boriziny se trouve dans la Région de la Sofia sur la Rn6, c’est-à-dire à près d’un millier de kilomètres d’Antananarivo.

L’insécurité frappe ainsi durement les petites et moyennes villes de la Grande île, même des régions plutôt réputées par leurs richesses culturelles et culturales. Si on se réfère à l’histoire, Port-Bergé a été célèbre par le coton qui, depuis l’époque coloniale, faisait la fierté de toute l’île. Mais il y a aussi la culture du tabac qui, durant plusieurs décennies, était exporté directement vers l’Hexagone. Et de tout temps, c’est un district qui aime faire la fête, par conséquent, c’est une destination très prisée des artistes. Il arrive que Grand Maître Tianjama y reste pendant des mois à visiter les coins et autres « ambanivolo » : « Ianao mandeha Boriziny, mampamangy amin’i Mamitiana », chantait le roi du malesa et du sigôma. Pas très loin, se trouve aussi la grosse bourgade d’Ampasimatera de Mampikomy où a grandi l’autre grand artiste du coin qui s’appelle Ejema, le « lehilahy mahitsy kely tsy ratsy ». Ce dernier était une véritable star dans les années 90 et a fait danser toute la diaspora malgache en Europe. Evidemment dans l’ex-province de Mahajanga, ses concerts et ses bals sont très courus où on danse jusqu’à 8h du matin. C’est pour dire que la Région de Sofia a toujours été un havre de paix où le jour, on travaille joyeusement dans les champs tandis le soir, on met ses plus beaux habits et on fait la fête.
Apparemment, tout cela fait partie du passé si on en croit cette dépêche évoquée plus haut et il n’y a pas qu’à Port-Bergé ou à Mampikony. C’est le cas de toutes les villes de Madagascar et il suffit d’écouter l’émission « Ampitampitao » de la radio nationale malagasy ou les journaux parlés régionaux de la radio catholique Don Bosco, pour en avoir le cœur net. Exactement les mêmes informations sur le site d’actualité mentionné supra : « Vatomandry à l’instar des autres districts éloignés, la recrudescence de l’insécurité devient aussi un sujet préoccupant. L’organisation mixte de conception dirigée par le chef de district s’est réunie, hier, à Vatomandry afin d’échafauder un plan pour lutter contre cette insécurité.» Point n’est plus besoin de présenter cette ville qui ne se trouve qu’à peine un peu plus de 50 km de la bifurcation d’Antsampanana sur la Rn6. C’est la mer la plus proche de la Capitale et en principe, il ne faut que 4h au maximum pour rallier cette ville. Il n’y a pas si longtemps, la population aisée d’Antananarivo y fait un saut presque tous les week-ends et mieux, des soirées cabaret y étaient organisées chaque vendredi. Et dans les voitures, ça chantait à tue-tête : « vamos à la playa » de la chanteuse française Miranda. Beaucoup se rappellent ainsi que même à minuit, on pouvait se balader dans les petites rues de Vatomandry sans avoir à craindre ni des voleurs, ni des … violeurs. Et effectivement, on n’a jamais entendu dans cette ville ces histoires sordides de visiteurs qui se sont fait agresser en y laissant leur vie. Bref, c’était aussi une ville tranquille qui aimait faire la … teuf d’autant qu’elle a un atout touristique inégalable : c’est la ville de l’Amiral rouge !
Ce deuxième exemple ne fait donc que renforcer l’idée d’une insécurité … galopante dans tout Madagascar. Plus n’est aussi besoin de parler de ces zones où les dahalo sévissent en toute impunité si dans d’autres régions, ce sont les forces de l’ordre qui mènent les assauts pour dépouiller la population. Pire, c’est cette dernière qu’on appelle pour former un contingent afin de maîtriser la situation. Les autorités ont sûrement oublié que durant la journée, la population se tue à chercher de quoi se nourrir et si des efforts vont devoir être fournis pour la nuit, elle n’en recevra aucune indemnité. Ce qui n’est pas le cas des forces de l’ordre qui, en outre, ont reçu les formations nécessaires pour assurer la sécurité publique.
En somme, le simple citoyen doit payer ses impôts et en sus, veille à la quiétude de ceux qui se goinfrent des fruits de ses durs labeurs.

Jean Luc RAHAGA

 

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