Ça y est ! C’est confirmé. A partir de samedi 15 décembre prochain une nouvelle ère va débuter dans les annales du rugby malgache. Les Makis de Madagascar et leur public diront adieu au vieux stade Malacam d’Antanimena qui a été construit en 1937 pour passer au « Temple du rugby » baptisé « Kianja Makis » à Andohatapenaka. Une promesse du president de la Transition Andry Rajoelina lors de l’inauguration officielle du stade Malacam d’Antanimena après sa réhabilitation le 28 mai 2011. Vue l’impasse que le pays traverse, personne n’a pris au sérieux la concrétisation de ce projet. Pourtant, il est bel et bien là. Le stade n’attend que le grand jour pour son inauguration, quatre mois après la pose de première pierre, le 4 août dernier.

Le Stade Makis qui a pris la place d’un lieu d’escale des véhicules poids-lourds, sera le lieu de rendez-vous des 20.000 spectateurs.
Comme prévu le Temple du rugby abritera également le bureau de la Fédération malgache de Rugby qui prendra la direction du stade à son compte. Notons que ce stade est exclusivement dédié au ballon ovale. Le deuxième terrain à la disposition de la discipline, 74 ans après l’inauguration du stade Malacam. Le Temple du Rugby sera également doté d’une grande salle de musculation complète avec des équipements suivant les normes internationales. Vu de l’extérieur, ce complexe contiendra l’aire de jeu, engazonnée, d’une superficie de 9.871 m², soit 114, 71 m de long sur 68,75 m de large ; 9.971 places disposés en gradins et tribunes couverts autour de cette aire ; et un parking pour 148 voitures. A signaler que ce stade symbolise une conception que le président de la Transition voulait véhiculer : « solidaire, on peut vaincre un adversaire de taille », comme les Makis de Madagascar viennent de le prouver lors du championnat d’Afrique du groupe B.

Elias