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Mardi 30 Avril 2024

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Ordures de la capitale – Lalao Ravalomanana agace toute la population d’Alasora !

Les conséquences de l’inconscience des dirigeants de la ville d’Antananarivo débordent jusque dans les communes périphériques qui, eux, n’ont pas hésité à prendre à bras le corps leur responsabilité. D’où la première réunion de l’organisation intercommunale (Opci) dont l’unique thème abordé concerne la Gestion intégrée des déchets solides (Gids). Faute de gestion efficiente de la part de la Cua, c’est la population de la Commune d’Alasora qui va supporter, pendant trois jours au moins, les milliers de tonnes d’ordures de la Capitale !

Tous les maires et présidents de la délégation spéciale qui se sont succédé à la tête d’Antananarivo n’ont jamais esquivé leurs responsabilités. Aucun et même l’ancien maire devenu ex-président de la république Marc Ravalomanana. De tout temps donc, c’est-à-dire de 1960, année du retour de l’indépendance jusqu’en 2015, le premier responsable de la propreté de la ville, tâche comprenant l’enlèvement des ordures jusqu’à les ramener à la décharge d’Andralanitra, reste le premier magistrat de la ville. D’ailleurs, ce dernier est le président du conseil d’administration du Service autonome chargé de la maintenance de la ville d’Antananarivo (Samva) qui est en très grande partie financé par les redevances sur les ordures ménagères (Rom) obtenues à partir de l’impôt foncier sur les propriétés bâties (Ifpb). Si le Samva est ainsi sous la supervision du ministère de l’Eau, c’est tout simplement parce qu’une collectivité territoriale décentralisée – malgré son statut particulier  pour la Capitale – n’est pas autorisée à avoir ou à créer un organisme rattaché. Cela pourrait être le cas avec le corps des Sapeurs-Pompiers, ou l’Institut des métiers de la ville (Imv) qui, eux, bénéficient d’importants soutiens des partenaires techniques et financiers, ainsi que d’autres structures territoriales étrangères.
C’est donc ainsi depuis la nuit des temps et tout le monde est tombé des nues quand l’actuelle locataire de l’hôtel de ville d’Analakely a annoncé que les ordures ne sont pas ses problèmes ! Du coup, les observateurs ont estimé que Lalao Ravalomanana ne veut que fuir ses responsabilités, ce qui est par la suite vérifié à maintes reprises. On sait que pour la réfection des rues d’Antananarivo, c’est le ministère des Travaux publics qui s’en est chargée si pour l’autorisation de parking, la préfecture de la police de la Capitale s’en est aussi mêlée.

A traction humaine
On sait aussi que l’équipe de Lalao Ravalomanana a rejeté le problème des marchands ambulants et illicites occupant les trottoirs du devant le ministère du Commerce. Il ne faut pas ainsi s’étonner si bientôt, la nouvelle mairesse va déclarer que pour la gestion des bornes fontaines ainsi que blocs sanitaires, il faudra aller voir le même ministère de l’Eau, de l’hygiène et de l’assainissement ou celui de la Santé publique tandis que pour régler les embouteillages, les tâches reviennent au ministère du Transport. Et justement en parlant de déplacement urbain, beaucoup ont remarqué que la Police nationale est en train prendre des mesures sur la circulation des véhicules à traction humaine, à savoir les charrettes et les pousse-pousse !
La situation de la Cua se trouve actuellement dans un état chaotique et pire, on sait que les employés de courte durée (Ecd) n’ont pas encore perçu leur salaire du mois de décembre dernier si  on annonce que le salaire des agents ne sera pas encore pour cette semaine, ni celle d’après.

Main tendue
Et cette incompétence des nouveaux dirigeants de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA)  commencent à perturber sérieusement la population des périphéries. Les habitants d’Alasora  ont manifesté, hier, leur refus catégorique du déversement des ordures de la Capitale dans le fokontany Miadana. Pendant la nuit du mardi, une trentaine de camions ont déjà jeté des tonnes d’ordures dans ce quartier, qui se trouve en haut de la colline. Les habitants craignent que ces déchets ne provoquent des dégâts et catastrophes dans leurs villages surtout pour leurs productions agricoles.  Les conseillers communaux d’Alasora auraient déjà refusé par vote de 4 contre 3 la demande du ministère de l’Eau d’utiliser provisoirement une portion des terres de cette collectivité territoriale décentralisée pour accueillir les ordures puisqu’Andralanitra reste temporairement indisponible pour des travaux de remblayage. Par contre, le maire d’Alasora a accepté ladite demande après avoir posé plusieurs conditions dont la plus importante reste celle de l’assainissement de l’endroit dès qu’Andralanitra sera de nouveau disponible.  Pour Marc Ramiaranjatovo, il est difficile d’ignorer la main tendue par le pouvoir central, d’autant que ce n’est pas faute d’avoir déjà pris des précautions.

Muette et absente
Effectivement, les observateurs ont retenu une réunion d’urgence entre les maires des communes périphériques de la Capitale dont justement le thème touche la gestion intégrée des déchets solides, un programme initié depuis une dizaine d’années et financé par l’Afd. Avec la défection de Lalao Ravalomanana – qui ne voulait rien entendre sur cette question des ordures -, les maires des communes périphériques ont tenu compte de ce nouveau paramètre et essayé d’élaborer une nouvelle stratégie pour y faire face. Et voilà que le problème rattrape le maire d’Alasora, ce qui a entraîné une irritation certaine de la part de ses habitants.
Et comme cité supra, la municipalité d’Antananarivo reste muette et absente dans cette action pour la recherche de solutions à ses ordures, alors que la maire a déjà annoncé qu’elle a la capacité d’assainir sa ville. La position irresponsable de la CUA qui affiche son refus catégorique de collaboration avec les autres entités devient le principal obstacle qui empêche le bon fonctionnement des ramassages des ordures de la capitale. Pourtant, l’utilisation d’autres parterres de secours pour jeter les déchets de la capitale est une pratique courante chez l’équipe des Ravalomanana. En 2007, elle a déjà connu la révolte populaire à cause de la création spontanée d’un endroit de décharge à Anosipatrana sans consulter la population.

Dominique Val – Luc Matthieu

 

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