Les poètes s’inspirent souvent de leur propre expérience pour nourrir leur écriture. Ils ne sont pas du genre à rester bras croisés face aux faits et de la réalité immonde que subit l’humanité, et ce dont ils sont témoins chaque jour. C’est avec leurs poèmes que les poètes arrivent à extérioriser leur pensée et leur sentiment personnel, et c’est pour cette raison que les poèmes sur le thème de la vie quotidienne sont obscurs et réalistes à la fois. Il n’y a pas si longtemps, les poètes du Faribolana Sandratra ont organisé un récital poétique au Cercle Germano-Malagasy (Cgm) pour parler abondamment des divers problèmes sociaux du pays. « Nous avons intitulé sobrement ce dernier rendez-vous ‘’Misonga midina’’, pour justement expliquer la difficulté de la vie des Malagasy. Nous vivons dans une nation où l’instabilité règne, dans un monde où l’incompétence commence à faire ravage au niveau du gouvernement. Nous avons essayé de réunir nos plumes pour pouvoir dénoncer cette injustice », a expliqué Zo Maminirina. Mais comme tout être humain, les poètes ont également de l’espoir, celui d’espérer se réveiller le matin dans un monde où la paix et l’amour règnent. « Nous entamons l’année, et nous pensons que c’est aussi le moment d’espérer quelque chose. C’est pour cela que nous organisons un autre récital poétique intitulé ‘’Mitsena masoandro’’ ce samedi au Cgm. Le titre de la manifestation a été choisi pour l’idée qu’elle renferme : apprécier le lever du soleil, c’est l’espérance pour une nouvelle vie, plus belle et magnifique. L’idée sera donc de réunir des poèmes sur le thème de l’espoir et de l’exposer au public. Par contre, cela n’empêchera pas les participants d’évoquer les divers problèmes politiques, culturels et socio-économiques qui surviennent au pays », continue l’artiste. Par ailleurs, les noms des poètes participants ne sont pas encore dévoilés, mais un livre de recueil de poèmes sortira le jour de l’événement et portera le même titre que l’évènement. C’est à partir de 15 h.

T.A.