Il reste à peine 9 mois pour essayer de « sauver » la dignité de la Grande île. En effet, les organisateurs du Sommet de la francophonie misent beaucoup sur les infrastructures d’accueil. Et pourtant, la Capitale affronte actuellement plusieurs problèmes de taille notamment les débordements des ordures, les infrastructures routières, les coupures d’électricité, les eaux boueuses potables, …. Récemment, de hautes personnalités de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) se sont déplacées au Palais d’Etat d’Iavoloha, afin de discuter de l’évolution des travaux dans le cadre de cet évènement.

Evidemment, le chef d’Etat les a rassurées d’autant plus que les chaussées pour se rendre à Iavoloha sont quasi-impeccables, et les ordures ne débordent pas . En tout cas, le représentant personnel du secrétaire général de l’OIF, Jacques Bilodeau a affiché sa satisfaction sur les avancées de la préparation. « Vous avez travaillé avec succès, et ce sera une bonne année pour la Francophonie à Madagascar. La volonté que vous affichez nous donne l’espoir. Le secrétaire général de l’OIF est partant pour le sommet de novembre avec tous les espoirs que nous avons misés », a-t-il déclaré.

Cependant, le numéro Un de la République aurait laissé entendre sa difficulté à maintenir le pays dans le calme et la sérénité. « Nous avons assuré, l’année dernière, la stabilité politique du pays, nous y avons travaillé fortement. Nous avons avancé, ce qui nous permet de nous rassurer davantage que tout se passera dans de meilleures conditions. Un défi de tous les jours pour tout le monde et pour Madagascar », a-t-il confié à ses invités. Par ailleurs, un des hauts responsables de l’organisation du sommet a annoncé qu’il faut attendre beaucoup des retombées socio-économiques de cet évènement, pour la population.

Vahatra Ny Aina