Il n’y a pas à dire : c’est devenu une mode pour les bandits de casser des banques. Et ils se permettent même d’innover à chaque fois dans les modus operandi, de jour comme de nuit, ils arrivent toujours à leurs fins, à croire que les agences des banques ne sont que des passoires dans la Grande île. Car il faut bien reconnaître qu’il n’a jamais été rapporté qu’une attaque de banque  …avortée, jamais, les bandits ont toujours réussi leurs coups. Dernièrement, une agence de la Bank Of Africa (BOA) à Antanamborizano, Mahanoro a été victime d’une attaque en pleine nuit. Cette agence de la BOA à Mahanoro, s’est fait délester d’une somme assez conséquente de 728 791 130 ariary ! De quoi donner le tournis ! Même pas la peine de convertir ça en Iraimbilanja ou en d’autres monnaies, c’est tout simplement énorme comme somme ! Après les « frappes » dans la capitale et ses environs, voilà que les attaques se sont excentrées pour atteindre la côte est de l’île. Chiche qu’à « son » habitude, les banques de l’île ne manqueront pas de réagir face à cette nouvelle attaque, un arrêt de service d’une demi-journée comme d’hab ou bien plus pour marquer leur mécontentement ?
Il a été rapporté que les bandits étaient armés de fusils d’assaut et revêtus de tenues militaires, des subterfuges qui se « démocratisent » de plus en plus dans le milieu du grand banditisme, comme si cela pouvait leur assurer la … « réussite » de ce qu’ils entreprennent. Et pour le moment, rien ne vient réfuter pareille thèse.
En tout cas, on ne peut jamais être tranquille, et ce ne pas ce qui se passe dans le sud de l’île, du côté de Betroka et de ses environs qui attesteront du contraire. La semaine dernière, un autre gendarme s’est encore fait descendre par des « dahalo ». Un gendarme principal de deuxième classe, Mansory, du Commandement des formations spécialisées (CFS), à Ivato, est en effet tombé sous les balles des dahalo lors des affrontements qui ont éclaté jeudi à Betroka. On est encore loin de trouver une accalmie de ce côté-là.
En termes d’accalmie, pour la Grande île il n’y a que ce communiqué du bureau du président tanzanien, Jakaya Kikwete, dont le pays vient d’accueillir une médiation des pays d’Afrique australe (SADC) qui affirmait que « Marc Ravalomanana a annoncé qu’il ne serait candidat à aucun poste lors de l’élection présidentielle l’an prochain, dans une volonté de résoudre l’impasse politique dans son pays, » (Sic). Un communiqué qui devrait avoir l’effet d’une petite …bombe si ça vient à se confirmer. Reste à voir la suite alors dans ce cas là. Le fameux « wait and see » sera encore de rigueur cette fois-ci, non ?