Les greffiers et les agents pénitenciers ont effectué une réunion, hier, pour définir les mesures à prendre suite au non paiement de la deuxième tranche de leurs indemnités. Les autorités compétentes ont eu jusqu’à la fin de la semaine dernière pour effectuer cette tâche mais rien n’a été fait. Selon les concernés, c’est une manque de considération à leur endroit. « L’Etat se précipite à honorer certaines revendications mais quand c’est la notre, personne ne s’en soucie, c’est insultant. Ce mercredi, nous ferons part publiquement des mesures prises et bien effectivement, nous procéderons à la grève, s’il n’y a pas d’amélioration », a souligné un des manifestants. Les greffiers et agents pénitenciers dénoncent également la non-révision de leur classement. « La situation reflète encore une fois que les deux corps sont négligés, ce qui n’est pas le cas des autres » a-t-il poursuivi. Effectivement, seuls ceux pouvant remettre en cause les intérêts des dirigeants sont les plus écoutés.

Le mois de février s’annonce ainsi difficile pour les dirigeants. De leur part, les enseignants-chercheurs de la polytechnique de Vontovorona, qui a décidé de reprendre les cours hier, menacent également de suspendre à nouveau les activités pédagogiques si la deuxième tranche des heures complémentaires ne sera pas payée avant la fin du mois. Reste à savoir si la caisse de l’Etat est assez solide pour honorer ces promesses que les dirigeants ont faites afin de calmer les éventuelles manifestations. En tout cas, la situation parle d’elle-même et il ne faudrait pas trop espérer. Les greffiers eux-mêmes l’ont confirmé lors de leur première apparition pour la revendication de leurs indemnités : « Nous avons demandé à maintes reprises mais la réponse reste la même, l’Etat n’a pas les moyens ! »

Ralambomamy