Une simple relance
La déclaration faite par Monsieur Ravalomanana de se résoudre à ne pas se présenter aux prochaines élections ne suffit pas à croire à la fin de la crise. Certes en expliquant ce sacrifice par sa volonté de contribuer à une solution à la crise, il reconnaît implicitement en avoir été sinon le problème essentiel, tout au moins un facteur important de blocage. Le dilemme de ce seul point de vue a sans doute perturbé un ego surdimensionné malgré les épreuves d’une chute peu glorieuse et du seul refuge en un exil : se satisfaire d’un simple rôle de facteur c’est déjà accepter de ne pas être l’unique, l’incarnation à soi tout seul « le problème ». Cette posture renvoie à la portée que Monsieur Didier Ratsiraka enveloppait dans ce qu’il entendait par « problème » : l’unique (sans second) à la fois que le noyau existentiel de Madagascar. Il n’a cessé d’en caresser l’illusion tant au faîte de sa puissance que durant les périodes de mauvaise fortune. Le temps autant que les expériences amères finissent par avoir raison de ces prétentions disproportionnées et par ramener à la réalité, mais de ces dilatations psychologiques, même suite à une thérapie de traversée de désert, les êtres en gardent des séquelles. Ce type de pathologie menace particulièrement les « stars », parmi eux les grands du monde politique tendent de plus en plus à s’y croire et de cette pathologie en sont de moins en moins prémunis, aussi on a trouvé bon de limiter le temps de leur passage au pouvoir. Evidemment que la résistance varie selon les individus, certains risquent de contracter rapidement la « dilatation » (la grosse tête qui même à un goût prononcé pour la dictature), alors que d’autres se sortent indemnes de l’exercice du pouvoir, et comme presque pour toutes les pathologies mentales, le malade se défend d’en être atteint.
S’il ne s’agit pas ici de faire de la psy de salon, il n’en demeure pas moins qu’il n’est pas mauvais de rester en éveil pour suivre et essayer d’anticiper le jeu compliqué qui se déroule actuellement. Le pays et la population constituent continuellement l’enjeu mais en même temps ils en subissent et vont recueillir les effets et résultats (profits ou pertes) aux premières loges.
La partie continue. Elle se joue uniquement dans un rapport de forces. Les beaux et grands principes sont rendus à de simples utilités pour servir d’arguments et ne participent plus aux fondamentaux qui régissent la société. Légalité ou légitimité, état de droit, justice, égalité, patrie…, autant de mots vidés de leurs sens, simples vessies destinées à leurrer l’opinion. A la vanité de sa classe politique se superpose la naïveté de la population, aussi le malheur du peuple vient souvent de cette prétention à vouloir s’immiscer dans un combat qu’il croit un débat, alors qu’il en ignore les règles des coups fourrés qui en constituent le code.
Que reste-t-il donc au citoyen ? A observer un match déplaisant dans lequel il a parfois le sentiment d’être le ballon. On lui demande simplement un peu de patience, après avoir été le ballon il va jouer l’arbitre.
Léon Razafitrimo
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