Durant la deuxième décade de janvier 2016, les précipitations continuaient dans l’aire grégarigène. Le tapis végétal était vert ; les conditions éco-météorologiques restaient globalement favorables au développement des acridiens d’après la Fao.

Au cours de cette décade, des populations du criquet migrateur malgache, principalement sous forme de taches larvaires, ont été observées dans la Région de l’Atsimo Andrefana. Dans les plaines de Befandriana et de Tuléar ainsi que dans la pénéplaine de Bekily-Fotadrevo et sur les plateaux Mahafaly et de Belomatra, de vieux ailés de la première génération de saison des pluies cohabitaient avec des taches de larves de stade L1 à L3 de la deuxième génération, de phase solitaire à faiblement transiens. Ces taches ont été délimitées et 82 000 ha ont été protégés par des applications en barrières. Comme les éclosions se poursuivaient dans les régions précitées, il faudra y maintenir une grande vigilance afin d’éliminer toutes les taches larvaires et diminuer ainsi le plus possible des effectifs de la deuxième génération du criquet migrateur malgache.

Sur le terrain, le dispositif est toujours constitué d’une base aérienne dotée d’un hélicoptère et de cinq équipes terrestres, dont deux mixtes (de prospection et de lutte), une d’utilisation de biopesticide, une de suivi sanitaire et environnemental et une de gestion des pesticides.

Depuis le début de cette troisième campagne de lutte antiacridienne du programme triennal, le 26 août 2015, et jusqu’au 20 janvier 2016, des populations acridiennes groupées ont été maîtrisées sur une superficie totale de 114 635 ha (dont 82,6 % par voie aérienne), soit : 96 570 ha par des traitements en barrières (contre des groupes larvaires) et 18 065 ha par des traitements en couverture totale (contre des populations groupées de larves âgées et d’ailés).

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