L’affectation d’une partie du personnel de santé dans la ville du grand port a suscité des remous. Face à la grogne des agents de la santé, le ministre Mamy Lalatiana Andriamanarivo se défend, « La population a droit à des soins de santé. Le ministère n’a pas ménagé ses efforts pour atteindre cet objectif.  Des CHD II ou Centre hospitalier de district niveau II ont été mis en place. Mais il faut des personnels au niveau de ces centres. » Il y aura donc une affectation de 28 professeurs et des spécialistes. « Il est temps de faire la décentralisation. Tous les personnels ne peuvent pas exercer au niveau central en pénalisant les régions », poursuit le professeur Mamy Lalatiana Andriamanarivo. D’après toujours ses explications, des personnes au niveau central ont reçu des formations concernant ces CHD II.

Les employés au sein du ministère  s’en plaignent et demandent des explications au ministre de la Santé. En effet, des craintes d’affectation disciplinaire règnent au niveau du Centre hospitalier de Toamasina. Pour éviter ce genre de situation, le ministère doit publier les critères pour les affectations. D’ailleurs, une telle décision  doit être accompagnée de mesures d’accompagnement. La plupart de ces médecins ont des enfants qui étudient dans la capitale de la Région Atsinanana. En outre, le ministère de la Santé publique doit tenir compte de la séparation de la famille. En ce temps de crise, le mari et la femme doivent généralement travailler.  Il est à noter que ce mouvement de mutations s’étendra à tous les districts de Madagascar.

Marino Michaël