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Vendredi 19 Décembre 2025

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Les amis du vainqueur !

Ouaga n’arrête pas d’être secoué ces derniers temps et la fin de la transition n’a apparemment pas ramené la stabilité ni une république forte ! Six mois après l’arrestation du tout puissant Général Diendéré, la situation sécuritaire au pays des hommes intègres va de mal en pis.

Vendredi dernier, un dépôt d’armes de l’armée a été attaqué par des soldats de l’ex-Régiment de la sécurité présidentielle (Rsp), selon l’état-major général des armées. Le dépôt situé à l’ouest de la capitale Ouaga se trouve à l’intérieur de la zone où en septembre dernier, le premier accrochage entre les forces loyalistes et l’ex-Rsp s’est déroulé lors de la tentative de coup d’état. Cette attaque s’est passée tôt dans la matinée, vers 3h et le communiqué de l’état-major parle plutôt d’une « tentative d’incursion » tandis que le bilan ne fait pas mention de victime. Par contre, les assaillants, une quinzaine, ont emporté des armes et des munitions. Par la suite, personne n’a été attrapé même si le même communiqué évoque que ces derniers sont localisés. Au début de cette semaine, on a appris que le président du Congrès pour la démocratie et le progrès, l’ancien parti au pouvoir, a été arrêté. Eddie Komboigo est à la tête de la formation après le départ en catastrophe de Blaise Compaoré mais voilà qu’il est mis sous les verrous.  En même temps, trois militaires du même régiment, ont été interpellés et ils sont soupçonnés de complicité avec les auteurs de l’attaque du dépôt d’armes. Grosso modo, voici le topo au Burkina Faso : depuis le putsch de septembre 2015, le régime transitoire a décidé le démantèlement du régiment de la sécurité présidentielle mais des « éléments récalcitrants », selon l’état-major, sont régulièrement cités dans les actions de déstabilisation. En décembre, le gouvernement de la transition a annoncé avoir tué dans l’œuf la préparation d’une opération tendant à libérer de la prison, le général Gilbert Diendéré, cerveau présumé du putsch. Et bien sûr, une vingtaine de soldats de l’ex-Rsp et d’ex-militaires radiés avaient été mis aux arrêts.

Mais ce problème touche des pays voisins dont en premier, la Côte d’Ivoire. Il y a quelques semaines, la justice burkinabe a lancé un mandat d’arrêt international contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, à savoir l’emblématique Guillaume Soro.  Ce dernier s’est, à plusieurs reprises, entretenu au téléphone avec le putschiste Diendéré. Ce général a reçu plusieurs témoignages de soutien, des encouragements et des conseils de la part de ses connaissances et amis en Afrique mais aussi en France. Et outre Guillaume Soro, le général Soumaïla Bakayoko, le chef d’état-major de l’armée ivoirienne, fait partie de ceux qui l’ont eu au téléphone durant les dernières heures de la tentative de putsch. Il faut dire que Gilbert Diendéré compte beaucoup d’amis au sein de l’armée ivoirienne. Des liens tissés du temps de la rébellion des Forces nouvelles et qui se sont prolongés lorsque les insurgés ont été réintégrés dans l’armée ivoirienne. Ainsi le général Soumaïla Bakayoko, actuel chef d’état-major de l’armée ivoirienne, fait partie des proches du général Diendéré et a conseillé « de provoquer un clash pour renverser le rapport de force afin d’être en mesure de sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve alors ». Pour sa part, Abidjan ne souhaite pas commenter ces écoutes téléphoniques et préfèrent opter sur la construction de bonnes relations avec le nouveau présidentRoch Marc Christian Kaboré et que l’heure est à l’apaisement. Ainsi, le président Ouattara a déjà eu deux tête-à-tête avec le numéro un burkinabè, lors de son investiture fin décembre et au cours du sommet de l’Uemoa, le 12 janvier dernier.

Bref, la Côte d’Ivoire a fait une volte-face et a pris la décision de ne pas tourner le dos au nouvel homme fort du Burkina Faso. Mais la situation n’est pas pour autant stabilisée et l’attaque terroriste qui a visé particulièrement l’hôtel Splendid, au  centre de la ville ainsi que les terrasses de plusieurs restaurants, est un signe clair que rien n’est encore terminé. Il faut savoir que depuis des années, le Burkina Faso était un peu la cour arrière des activistes islamistes. Dans ce cas, le nouvel élu du pays des hommes intègres a besoin de ses amis anciens comme récents, tout comme Madagascar actuellement.

Jean Luc RAHAGA

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