La commune urbaine d’Antananarivo (Cua) risque d’être délaissée par les aides venant du pouvoir central. Ce dernier continue de se tourner vers les communes périphériques pour apporter ses soutiens. Depuis le début de l’année, la commune rurale d’Alasora a enclenché la vitesse supérieure pour défier la capitale. Non seulement, la mairie d’Alasora a pu apporter une solution rapide et stable au problème des marchands illicites qui ont envahi le pont et la rue d’Ankadindratombo, mais elle a également participé aux travaux de ramassage des ordures de la capitale. Actuellement, cette commune périphérique projette de promouvoir le phénomène d’exode urbain en facilitant les ventes de lotissements de terrain pour créer de nouveaux villages pour les classes moyenne et favorisée de la capitale.

Le projet concernant la reprise de l’octroi d’autorisation de remblayage de terrain et de nouvelles constructions sur les terrains se trouvant à côté du boulevard de Tokyo, annoncé par le ministère d’Etat chargé de l’Aménagement du territoire, est également un signe de l’extension de la ville vers les périphéries. De nouveaux centres d’intérêts publics ainsi que des entreprises seront bientôt construits dans les communes aux environs du By pass. Tout cela indique clairement que l’actuel régime n’a jamais baissé les bras pour effacer à jamais la Cua et de l’engloutir dans le projet Grand Tanà.

Dominique Val