Selon les informations reçues, le président de la République compte visiter la partie Sud de Madagascar dans les prochains jours. Il faut que les victimes d’insécurité alimentaire dans le Sud attendent que la délégation dirigée par le chef d’Etat finisse de visiter Toamasina, Foulpointe, et récemment Mahajanga – l’inauguration du complexe sportif – pour que leur tour, si c’est encore le cas, arrive. Depuis mi-décembre dernier, les habitants du Sud se sont déjà plaints de l’insécurité alimentaire étant donné que la région n’a enregistré aucune précipitation. La sécheresse sévit et condamne toute la production mais la situation est moins urgente que nul ne s’en soucie. La présentation de vœux du 8 janvier était encore plus importante qu’il fallait s’y concentrer. C’est aujourd’hui seulement que les dirigeants se montrent soucieux et veulent contribuer à diverses actions afin d’aider les victimes.

« Le médecin après la mort », étant donné que des centaines d’enfants se retirent actuellement des écoles parce qu’ils n’ont plus rien à manger, mais, comme on dit, mieux vaut tard que jamais… Pour des problèmes de ce genre, les dirigeants ont toujours eu la mauvaise habitude de compter sur les organisations internationales. D’ailleurs, la négligence du volet social dans la Loi de finances 2016 confirme d’ailleurs ce point de vue. Mais pour le kere dans le Sud, la situation est plus que flagrante que les dirigeants sont dans l’obligation de prendre leurs responsabilités. Nombreux districts de la Région Androy dont Beloha, Tsihombe, Ambovombe, Amboasary Sud, Betroka, Bekily, Ampanihy et encore d’autres sont touchés par l’insécurité alimentaire.

La collecte de fonds pour les victimes continue toujours au ministère de l’Education nationale et dernièrement, le chef d’Etat a fait un don alimentaire. Par ailleurs, la mise en place d’une cantine scolaire, l’approvisionnement en eau ou encore la dotation de semences figurent parmi les solutions proposées.

Ralambomamy